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L'atelier de Fabeli

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3 septembre 2012

Retour sur mes lectures d'été 2

PF

La 1ère phrase : "Un ordinateur au repos joue un air de tango"

 

Le sujet de ce court roman ne m'était pas familier, je craignais même que mon ignorance ne parasite ma lecture. Il n'en fut rien. Dès les premières pages, je me suis laissée entrainer dans le sillage de Sofia, une jeune fille élevée dans un cercel familial protégé, qui pourtant cherche à connaître la vérité sur sa naissance.

Quelques paroles trop vite prononcées lors d'un repas de famille sont venues amplifier les doutes qui la taraudaient depuis déjà longtemps sur ses origines. Maintenant, elle veut savoir. Un test sanguin suffira. Ensuite, il s'agit de se montrer patiente. Quelques semaines à tuer, un voyage dans le temps et l'espace.

Sofia accepte d'ouvrir les yeux sur l'histoire sombre de son propre pays. Il y a 20 ans, que se passait-il donc dans les prisons de la junte militaire? Que devenaient les bébés nés en captivité? Sofia regroupe lentement les pièces du puzzle familial. Peu à peu, tout en traversant le pays pour le découvrir d'un oeil neuf, elle visualise une réalité ressentie mais inavouée jusque-là.

J'ai apprécié la lecture de ce roman à l'écriture simple, presque sèche, au service d'une narration prenante. J'ai deviné la volonté de l'auteure de témoigner d'une réalité historique et politique. Mais loin de tenir un propos pédagogique, Félicie Dubois trace d'une plume sensible le portrait d'une jeunesse écorchée par un passé trouble et trop longtemps tu.

 Ici le site de l'auteure : http://www.feliciedubois.com/index.php

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2 septembre 2012

Retour sur mes lectures d'été

 

EC

La 1ère phrase : "La nuit d'avant la vague, je me rappelle qu'Hélène et moi avons parlé de nous séparer."

Nouveau coup de coeur pour un ouvrage de cet auteur. Quelle empathie, quelle humanité chez Carrère! Il raconte des vies ordinaires, de vraies vies, pas de fiction et pourtant j'étais passionnée en lisant ces récits. Ni pathos, ni pitié, juste la réalité, terrible.

Carrère part de lui, de son histoire personnelle, pour mieux parler des autres. Il n'hésite pas à exposer ses propres angoisses, justement réactivées par ces 2 tragédies qui traversent son existence en peu de temps. Carrère n'a pas joué au simple "conteur" d'histoires dramatiques, il a bien joué un rôle de passeur, puisqu'il a lui même traversé ces épreuves.

Il met en lumière, de son écriture dépouillée, les drames qui ont bouleversé sa propre vie au moment où son couple se délitait. Il met ses mots au service d'êtres humains emportés dans la tourmente du chagrin. A quelques mois d'intervalles, 2 Juliette, l'une inconnue, l'autre faisant partie de son cercle familiale, trouvent la mort dans des circonstances terribles.

Carrère décide de témoigner de ces "vies ordinaires". S'il ne peut pas effacer les tragédies, il peut au moins donner à ces vies broyées une sorte d'éternité.

L'auteur n'utilise aucun artifice, il explique même sa démarche d'écrivain, comment il a collecté les témoignages au fil des mois, ses propres réticences à écrire sur "la matière vivante" de sa famille.

Un livre chargé d'émotion qui témoigne de la force de l'amour.

Pour en savoir plus :

http://www.telerama.fr/livres/emmanuel-carrere-d-autres-vies-que-la-mienne,40300.php

 

29 août 2012

Lire des livres

"Voir des films, c'est vraiment la chose la plus stimulante pour en faire" (B. Bertolicci, cinéaste italien)

J'ai entendu cette phrase l'autre jour à la radio et j'ai aussitôt pensé que c'est la même chose pour les livres! Lire des livres pour en écrire, c'est la meilleure chose à faire.

Quels livres? Tous les livres! Ne pas faire de tri : il n'y a pas les bons d'un côté et les mauvais de l'autre, les livres littérairement corrects et ceux qui ne le sont pas.

Lire!

Lire pour le plaisir, lire pour découvrir, lire pour comprendre, lire pour être surpris, lire pour rire, lire pour pleurer (merci pour le mouchoir!).

Lire!

Lire des "grands" auteurs, ceux dont les noms s'étalent dans les magasines, et lire des "petits" auteurs, ceux dont les noms ne gaspillent pas d'encre dans les journaux.

Lire!

Lire des livres en papier ou des livres sur écran. Pourquoi choisir? Entrer dans une librairie et laisser ses doigts courir sur les couvertures ou fouiller les rayons virtuels en claquant des doigts sur un clavier.

                    Lire!

23 juillet 2012

Nouvelles envies!

 

J'ai terminé de lire "les jeux de la nuit" de Jim Harrison. J'ai découvert cet auteur avec ces trois nouvelles longues (115/120 pages chacune environ): La fille du fermier/ Chien Brun, le retour/ Les jeux de la nuit.

Je sais, il faut que lise "Dalva" et aussi "Légendes d'automne" et d'autres sans doute. Je le ferai. Quand je découvre un nouvel auteur, j'aime aller jusque bout! Je retournerai me promener du côté de Bozeman, Missoula ou Great Falls. Je retrouverai Chien Brun, l'homme qui aime les femmes plus que tout et n'a de cesse de le leur prouver!!!

Pour moi, la découverte de cet auteur est à ranger au rayon des lectures émotions "3 étoiles"! Là où se trouvent déjà Raymond Queneau, Annie Saumont, Annie Ernaux, Raymond Carver, Laurent Mauvignier, Jean Echenoz... Avec eux, le plaisir de lecture s'est doublé d’un choc "littéraire". J'ai découvert des voix (et des voies aussi) d'écriture différentes, surprenantes, parfois dissonantes (Saumont, Mauvignier...), des voix qui m'offraient des possibilités, des ouvertures, des voyages...

Et toujours, ces voix-là, loin de m'effrayer par le niveau de leur talent, me donnent envie de poursuivre mon propre chemin d'écriture.

Ecrire des nouvelles. Dire le monde avec mes mots, mes sens, mon souffle. Expérimenter la matière, malaxer la pâte des mots.

C'est décidé, je me remets au boulot!

 

Je vous souhaite de passer un bel été,

avec du bonheur à vivre et à lire!

 

Lire_en_vacances

 

 

16 juillet 2012

Des chaussures, une armée, la nuit

 

 

 

cihmLes chaussures sont italiennes, ce sont celles d'Henning Mankell. Un très beau roman, puissant, émouvant, bouleversant. Un roman que j'ai aimé, vous l'avez compris.

Il y fait très froid, on y boit de l'aquavit, on enterre un chien, un chat et une femme. Il y est question d'amour, de vieillesse, de mort. Un homme tient sa promesse, un père retrouve sa fille, un médecin affronte ses erreurs. 3 femmes puissantes se partagent un amour maladroit.

Mankell ne fait pas dans la dentelle pour évoquer les ravages de la maladie, la douleur qui hurle dans la nuit. Ses personnages sont tour à tour lâches et courageux...comme nous. Certaines scènes de ce roman trainent encore dans ma tête et font écho à mon propre vécu. N'est-ce pas à ça que l'on reconnait un grand roman?

 

Après ce séjour riches en émotion aux confins glacés de la mer Baltique, j'ai décidé de me reposer en Normandie, avec mon pote Jean Baptiste Adamsberg (JBA pour les intimes).

af fv Vargas, c'est efficace : une bonne intrigue, un peu d'histoire vraie (moyenâgeuse, puisque l'auteure est médiéviste), de la fantaisie poétique avec les délires de JBA, des personnages bien campés et roule ma poule, l'affaire est dans le sac et le pigeon dans la chaussure (non, pas l'italienne!)

En suivant Vargas, on croise une armée furieuse, des vaches immobiles, une fille dont le tour de poitrine affole les mâles, quelques cadavres, une poignée de fantômes. On se passionne pour la survie d'un pigeon, la fuite organisée d'un voyou de banlieue, un éventuel tsunami dans le monde des puissants mais rien de vraiment grave. Rien qui vous pousse dans vos retranchements émotionnels. Au final, les méchants partiront en prison et le pigeon prendra son envol. Pas de quoi épuiser la réserve de kleenex!

 

 Retour de Normandie, pas vraiment épuisée par le voyage, j'ai eu des envies de grands espaces et d'inconnu, de surprise. Le hasard a posé dans mes mains mon premier Harrison*.

jdlanJe me suis laissée entrainée par Sarah, la fille du fermier, une adolescente taiseuse et bien roulée qui vous bute un élan comme qui rigole. J'ai arpenté le Montana aux côtés de cette fille qui s'éveille à la vie, à l'amour, à la mort.

J'ai visité les canyons secrets, j'ai goûté le ragout d'élan, galopé sur le dos d'un cheval capricieux, j'ai veillé le vieux Tim et guetté l'envol de son âme. J'ai tenté de repousser les mains masculines de plus en plus pressantes, excitées par les transformations inévitables de ce corps indocile.

J'ai poursuivi le voyage en compagnie de cette gamine attachante qui roule dans sa tête les mêmes pensées, hésitations, questionnements que toutes les filles du monde à cette âge-là.

Et je me suis dit en arrivant à destination qu'on a tous en nous quelque chose de Harrison!

 

* Les jeux de la nuit comprend 3 nouvelles. Je viens de lire la première, "la fille du fermier". A présent, je fais connaissance avec "Chien Brun", qui est parait-il le sosie de l'auteur!

 

 

 

 

 

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8 juillet 2012

Un été à lire

 

J'ai déjà les livres, bientôt, j'aurai les vacances!

 

lectures__t__2012

 Du polar, du roman, du connu, de l'inconnu...

Bref! Du plaisir en perspective!

 

 

 

 

 

2 juillet 2012

Semaine du 25 juin au 1er juillet

sushi


Lundi 25/06 : Un lundi au soleil, Nounours Chéri et moi-même flânons à petits pas dans les rayons de la Fniak, puis nous déjeunons d'une assiette de sushi en terrasse. Un lundi 100% repos, c'est bien!

 

Mardi 26/06 : Le facteur me porte enfin l'enveloppe tant attendue! Deux exemplaires, à lire attentivement. Je la pose sur mon bureau, attendant le moment de pouvoir lire ...attentivement.

 

Mercredi 27/06 : Chaleur caniculaire. Pendant ma pause, je reste au frais en lisant et corrigeant les nouvelles de mes camarades des Noires de Pau qui feront partie d'une prochaine publication jeunesse.

 

Jeudi 28/06 : Terminé "Du son sur les murs" le 1er roman d'un auteur palois, Frantz Delplanque, publié au Seuil. C'est un polar original (un tueur professionnel tente de profiter d'une retraite bien méritée), léger (pas de sérial killer découpant ses victimes au rasoir ou toute autre horreur), animé (ça flingue dans tous les coins mais proprement, façon "tontons flingueurs"), local (l'action se déroule sur la côte landaise et dans les Pyrénées), musical (références musicales très fouillées de la part de l'auteur, un peu trop pointues pour moi, d'ailleurs). En conclusion, un bon polar pour se détendre.

 

Vendredi 29/06 : 14h45 sur ma page FB, je poste un petit mot annonçant mon souhait d'acheter une liseuse numérique et je demande des conseils.

14h53 : Je supprime le billet. Pourquoi? Parce que j'ai eu peur de la réaction de mes amis virtuels!!! Et ça n'a pas manqué! Un premier commentaire venait d'être déposé qui disait en substance "Ah! Non, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi!!!"

 

Samedi 30/06 : Sans rien demander à personne (!) je surfe sur les sites de liseuses numériques pour me faire une idée du produit. Je pense passer à l'acte dès réception de mes droits d'auteur sur les ventes de mon 1er recueil de nouvelles!!!

 

Dimanche 1er/07 : J'ai paraphé et signé mon nouveau contrat d'édition. Il repartira à Paris demain. Il me tarde de vivre la suite de l'aventure!

 

25 juin 2012

Ce que je lis...

Quand j'écris, je ne lis pas. Ma tête tout entière occupée par le texte en cours d'écriture. Le soir, juste une grille de mots croisés pour glisser vers le sommeil.

Alors, quand j'ai fini d'écrire, je me remets à lire avec appétit! Je me goinfre en perspective de la prochaine séance de privation!!!

Donc, depuis 2 semaines, j'ai lu et aimé :

 

 

9782362240195

"Canisses" de Marcus Malte (2012 éditions In8)

La 1ère phrase : "Lui, sa femme, est vivante"

C'est l'histoire d'un mec qui mate ses voisins à travers les canisses qui clôturent son jardin. Il mate à mort. Il n'a plus que ça à faire, sa femme vient de mourir d'un cancer, ses gosses sont à l'école et lui en congé maladie.

Au fil d'une écriture sèche, sans fioriture, juste ce qu'il faut de ressassements pour transcrire les ruminations mentale de son narrateur, Marcus Malte entraine le lecteur à l'affût derrière les canisses. Sur le thème "pourquoi ça m'arrive à moi et pas aux autres", il tisse un court roman autour du basculement d'un homme ordinaire. Avant, tout allait bien, après rien n'est plus pareil et dans la tête du narrateur la réalité se déforme au prisme du chagrin.

 

 

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"Les corps fermés" de Mathieu Simonet (Editions Emoticourt mai 2012)

La 1ère phrase : "J'avais quatorze ans et je n'aimais pas être seul"

Ce court roman est publié en numérique par une toute nouvelle maison d’édition spécialisée dans le format court, "Emoticourt".

L'auteur aborde sous le voile de l'auto fiction l'éveil d'un adolescent à son homosexualité. Une narration chronologique qui couvre la fin du collège et les années lycée. Ecriture moderne, simple, phrases courtes, vocabulaire parfois cru mais jamais vulgaire. Le narrateur raconte son parcours intime sans emphase, mais avec une pointe d'exaltation, celle de la jeunesse.


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"La vie domino" d'Azouz Begag (Editions Emoticourt mars 2012)

La 1ère phrase : "Soudain, il pleut."

Un autre ouvrage publié par Emoticourt, à la fois au format numérique et papier.

Pour se mettre à l'abri d'une averse soudaine et violente, le narrateur pousse la porte du café du soleil, dans le quartier de la place du Pont, à Paris. L'auteur, dans une langue animée et colorée nous fait partager cette halte au comptoir de "maitre Mohamed". Une galerie de portraits tendres et drôles : le vieux chibani spécialiste en météo, le patron du café, les joueurs de domino qui jouent leurs vies en noir et blanc. Cette nouvelle m'a donné envie de lire l'un des succès de l'auteur, le Gone du Chaâba.


 

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"L'Adversaire" Emmanuel Carrère (Editions Plon 2000)

Les 2 premières phrases : "Le matin du samedi 9 janvier 1993, pendant que Jean Claude Romand tuait sa femme et ses enfants, j'assistais avec les miens à une réunion pédagogique à l'école de Gabriel, notre fils aîné. Nous sommes ensuite allés déjeuner chez mes parents et Romand chez les siens, qu'il a tués après le repas"

L'affaire Romand. Cet homme qui a menti pendant 20 ans à tout le monde, famille, amis. Une vie bâtie sur du vide, sur du rien. Non, Romand n'était pas médecin chercheur à l'OMS. Il n'était même pas médecin du tout. Non il n'avait pas les moyens d'entretenir une famille. Il utilisait l'argent détourné auprès de ses parents et amis. Il a marché sur le fil pendant 20 ans. Puis, le fil s'est rompu. Interpellé par ce drame, Carrère se pose la question de savoir ce qui se passait dans la tête de Romand pendant les heures qu'il passait seul, ces heures où il était censé être dans son bureau de chercheur, en voyage, en séminaire. Et pour comprendre, l'auteur ne voit qu'une solution : poser la question directement à l'intéressé. S'ensuit une correspondance qui va permettre à Emmanuel Carrère de retranscrire dans une langue sobre et soignée ce qu'il saisit de cette dramatique histoire.

J'ai beaucoup aimé ce livre très digne et humain dont le héros me rappelle tant les héros des romans noirs de Simenon, ces hommes si forts au dehors et si faibles en dedans. Ces histoires de vies qui paraissent normales jusqu'au jour où elles explosent violemment, ne laissant que débris et cendres.

 



4 juin 2012

Carnet de la semaine du 28/05 au 03/06

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Lundi 28/05 : Quelques soucis de santé m'ont obligée à alléger mon activité professionnelle. Que faire de ce temps libre? Ecrire! Voilà 10 jours que je tente de venir à bout de mon projet de nouvelle grand format (env. 40000 signes) J'ai enfin la possibilité de rester 3 ou 4 h par jour devant mon texte, triturant les mots en tous sens, cartes, dictionnaires et documentation à portée de main.

Mardi 29/05 : Je ne parviens pas toujours à chasser les doutes qui se jettent parfois sur moi au détour d'une phrase mais cette possibilité qui m'est "offerte" de travailler de façon régulière et prolongée est très stimulante sur le plan intellectuel. Comme d'habitude, mes personnages m'accompagnent au fil de la journée, je note parfois quelques idées sur un post-it que je retrouverai plus tard.

Mercredi 30/05 : Je m'étais fixé une date butoir pour achever une première mouture: fin mai. Mission accomplie!  Maintenant, je passe en mode "plumeau" : effectuer un dépoussiérage pour ôter les incohérences de temps, de lieu etc. C'est que je n'ai pas l'habitude de travailler sur un texte aussi long. C'est tout bête, mais 20 pages à remonter ou à descendre pour vérifier un détail, c'est fatiguant!

Samedi 02/06 : Séance dédicace à Cultura. J'ai beaucoup de plaisir à retrouver l'équipe des conseillères de la librairie (oui, je vois surtout des filles!) La fréquentation est un peu faible cet après-midi, une chaleur lourde d'orage menaçant consigne les chalands à domicile. Je fais tout de même quelques rencontres très sympathiques. Ce soir, demain ou dans quelques jours, Michelle, Cathy, Nicole et d'autres iront faire un tour au marché!

Dimanche 03/06 : Après une petite matinée de boulot (le vrai, celui qui me paye!) et trois petits tours de ménage, je peux "m'enchaîner" à mon bureau à partir de16h. Je sens que ça vient, j'y suis presque, encore un petit effort... A 19h passées, je surgis dans la cuisine en dansant la gigue (bon, je boite beaucoup mais ça ressemble à une gigue vue de loin!) sous l'œil surpris puis amusé de Nounours Chéri.

19h30: ma fille et mon gendre arrivent, le diner de la fête des mères peut commencer!






 

22 mai 2012

Pause...

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