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L'atelier de Fabeli

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1 décembre 2011

Emplettes littéraires

Finalement, j'ai été bien plus raisonnable que je ne le pensais. Je n'ai acheté que 8 ouvrages au salon du livre de Pau!

54932711"Dernière station", un polar dont l'action se déroule à Paris, dédicacé par son auteur, ça, c'est pour ma soeur.

"Ombres", une biscouette* réalisée par des fans de rugby, dont mes camarades Jean Paul et Yves, ça c'est pour mon beau frère, amateur de ballon ovale.


9782290007587 3 exemplaires de ce livre de Catherine Laborde sur les joie de la cinquantaine, ça, c'est pour celles qui y sont déjà!!!


cou72bLe numéro 72 de la revue "Le Festin", consacré à la gastronomie, ça, c'est pour Nounours chéri.


Oui, je sais, j'ai beaucoup pensé aux autres en faisant mes achats,

ça me donnait bonne conscience. Mais je ne me suis pas oubliée!

Lecharde-du-silence"L'écharde du silence", très gentiment dédicacé par son auteure, Frédérique Martin, ça, c'est pour moi (je suis entrain de le lire, j'en parlerai plus tard)

41CtjyNAc5L"Histoires du pied et autres fantaisies" de JMG Le Clézio, ça c'est pour moi aussi, parce que je commence à m'attacher à cet auteur.


Et puis je vais lire les livres prévus en cadeau avant de les offrir,

mais chut! Il ne faut pas le dire!!!

 

Biscouette (rugby): Petite passe peu académique ou originale. 

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22 novembre 2011

3 jours au salon!

Vendredi, samedi et dimanche,

je serai un peu au boulot (le matin)

et beaucoup au salon (l'après-midi)

20051003_155223_1

Je vais retrouver mes camarades des Noires de Pau pour 3 jours de folie à la rencontre des passionnés de littérature!

Il y aura des auteurs (et des bons!), des lecteurs (beaucoup!), de la musique (bonne), des petits fours (un peu), du café noir, des fous rires et des livres à foison!!!

La marraine du salon est cette année Camille Laurens (excusez du peu!) et Sorj Chalandon est attendu sur le stand de la librairie Tonnet!

Samedi, je prendrai le temps d'aller écouter la lecture musicale proposée par Frédérique Martin, dont je fréquente le blog.

Le détail du programme c'est par ici  "Pau fête le livre"

 

14 novembre 2011

Quand Liliba lit...

...mon recueil de nouvelles et qu'elle aime ce qu'elle lit,

ça donne une note de lecture vraiment très sympa : ICI

 

Merci Liliba!!!

 

7 novembre 2011

La muette

la muette 1

La première phrase..."Au moins de septembre, j'ai reçu, à mon domicile, une lettre provenant d'Iran"

Ce court roman raconte sous la forme d'un journal intime, l'histoire de Fatemeh, 15 ans, qui va bientôt être pendue.

Ce journal est pour elle le moyen de ne pas perdre le fil de sa courte existence. Avec la vivacité et la fraicheur de son âge, elle raconte la prison, la peur, le soutien timide de son jeune gardien.
Elle raconte sa famille, le quartier populaire dans lequel elle a vécu, elle raconte son quotidien, l'école, la rue bruyante, les cancans des femmes, la peur des mollahs. Elle raconte "la Muette", sa tante, si belle, si libre malgré son silence, et sa mère, modèle d'obéissance aux lois islamiques.
Elle raconte encore son père, tiraillé entre l'amour qu'il porte à sa soeur (la Muette) et à sa fille, et sa peur de la Loi.

Fatemeh raconte enfin comment, en Iran, aujourd'hui, l'amour réciproque entre un homme et une femme peut les conduire à la mort. Comment, en Iran, aujourd'hui, on marie de force une fille de quinze pour la faire taire. Comment, en Iran, demain, Fatemeh sera pendue pour avoir refusé de continuer à être  enfermée et violée par son mari.

Ce livre est un cri d'amour et de révolte qui m'a profondément remuée. Au-delà de la fiction, on ne voit qu'une terrible réalité vécue par des millions de femmes aujourd'hui.

Ici, chez Liliba, une note de lecture très complète sur La Muette.


30 octobre 2011

Portrait de la nouvelle

ondongo-quatre-hommes-fatigues-vig
Quatre hommes fatigués

(Nicolas Ondongo)
gravure sur cuivre
1955

J'aime écrire des nouvelles (oui, je sais, ce n'est pas un scoop!). J'aime aussi parler des techniques d'écriture de la nouvelle. Mais quand je trouve une personne qui dit aussi bien ce que je pense sur le sujet, je me tais et j'écoute...


" LA NOUVELLE OU LE VISAGE AFFUTE DE L'HOMME EN FORME"
(Jean Noël Blanc)

"La nouvelle est un texte bref (...) La brièveté est affaire de nerfs, et de muscles exacts. Rien à voir avec ces exercices de musculation auxquels condamnent les 500 pages d'un "best-seller" pour l'été, où la rédaction est à l'écriture ce que le culturisme est à la culture.

La nouvelle est un genre plus sportif : elle a le visage affûté de l'homme en forme comme on dit dans L'Equipe (...)

Pour certains elle s'apparente à la gymnastique au sol : tous les mouvements, enclos dans un temps limité, trouvent leur sens et leur aboutissement dans la perfection de la sortie. La beauté de la chute y mesure la valeur de l'ensemble du travail.

Parfois la chute est une pirouette.

Parfois elle a plus de gravité : quelque chose s'y brise.

Je préfère pour ma part une autre métaphore : modestie des moyens, économie des gestes, vigueur du trait, justesse du tracé - la vivacité de la nouvelle est celle du croquis.

Une touche de couleur, une indication de ligne, la trajectoire d'un mouvement qui se dessine, l'énoncé d'une attitude prise d'un trait, le caractère enlevé d'une esquisse, et tout est dit. Le geste effaré est retenu, l'émotion est saisie : il y a du saisissement dans l'art de la nouvelle.

Elle tient du dessin, quand le roman tient de la peinture.

Dire le moins pour suggérer le plus.

Rien de plus difficile que cette épargne.

D'abord, il faut savoir cadrer. C'est-à-dire éliminer. Le cadrage se définit d'abord par ce qu'il écarte du champ de vision (...)

La nouvelle est un genre éminemment technique.

Sa peur n'est donc pas celle de la page blanche. C'est bien plutôt le vertige de la page déjà noircie.

Écrire d'abord. Puis supprimer. Condenser. Réécrire. Gommer. Corriger l'excès. S'arrêter quand il n'y a plus rien à ôter.

Il reste toujours quelque chose en trop. Horreur de relire une nouvelle quand elle est imprimée : tant de lourdeurs, tant de verbiage, tant de graisse.

Par crainte d'être bavard, gratter la phrase : viser  l'os (...) Lorsque c'est réussi, le texte a la clarté d'une gravure sur cuivre : la franchise, la précision et l'audace d'un premier jet, sans qu'y apparaisse le moindre repentir.

Le trait mord.

Alors la pointe sèche évite la sècheresse. Un rêve passe, l'émotion s'y fait entendre, en sourdine. Point d'autre secret que la morsure du trait.

 (...) L'idéal : que le texte de la nouvelle se mette à travailler le lecteur, insidieusement. C'est-à-dire que le texte travaille, et reste en bouche longtemps après la lecture. Que, malgré le mot "fin", on ne l'oublie pas, à la fin."


 

Je ne connais pas cet auteur (j'ai trouvé son site par la magie des "lianes" d'internet) mais je sens que je vais m'y intéresser dans les prochains jours...

 

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19 octobre 2011

Valises d'histoires

Me voici de retour de mon voyage au salon du livre de Bordères avec un nouveau recueil de nouvelles: "Les p'tites Noires font leurs valises" édité par les Noires de Pau dans la collection jeunesse.

11 nouvelles qui entrainent le lecteur autour du monde, 11 voyages passionnants, surprenants, amusants, angoissants...

bordères recueil 2011

J'ai participé à ce recueil avec une nouvelle intitulée "Caminando".

Isa est en vacances avec ses parents. De drôles de vacances, sac au dos et chaussures de marche aux pieds pour arpenter un chemin de terre. Pourtant, au fil des kilomètres, Isa va faire une rencontre enrichissante et résoudre un mystère étrange!

14 octobre 2011

J'aime les salons!

Je ne sais pas chez vous mais chez moi (Pau et sa région) l'automne est synomyme de salon du livre.

Dans le cadre des mes activités au sein des Noires de Pau, il est d'usage que je fasse salon!!!

Après avoir fait un "Aller retour dans le Noir" il y a 15 jours, je suis allée dimanche dernier aux journées du livre d'Orthez. Et ce dimanche, je serai aux Frissons de Bordères, salon du livre jeunesse très bien fréquenté.

affiche-2011jpeg

J'aime les salons du livre! J'aime accrocher le regard du chaland, le voir s'approcher de notre stand, effleurer les couvertures en écoutant mes arguments chocs!
J'aime ces échanges autour du livre, de l'écriture. Comme par exemple avec cette petite mamie de 91 ans, dimanche dernier. Après avoir discuté du précédent recueil qu'elle a lu, elle choisi comme "Les Noires...d'un mur à l'autre". Je passe le livre à mon voisin Jean Claude qui a signé l'une des nouvelles pour qu'il lui fasse une dédicace. Tout en bavardant, Simone (la petite dame de 91 ans) me glisse que c'est justement aujourd'hui son anniversaire. Alors je fais le tour de la table et je vais l'embrasser, tout simplement! Et notre Simone est repartie toute contente avec son livre, dédicacé par jean Claude qui n'a pas manqué de lui souhaiter lui aussi un bon anniversaire par écrit!

Voilà pourquoi j'aime les salons du livre!

 

6 octobre 2011

Du polar plein les yeux

Samedi et dimanche dernier, j'ai pris du Noir plein les yeux!

2 jours passés sur le salon du polar de Pau, un Aller Retour dans le noir.

Samedi, journée de folie avec l'organisation de la remise des prix du concours de nouvelles des Noires de Pau. J'ai eu enfin le plaisir de faire la connaissance des lauréats de la catégorie jeune. 7 filles et 2 garçons, tout étonnés de se retrouver en train de dédicacer le recueil de nouvelles qui réunit leurs textes!!!

Dimanche, j'ai pu profiter davantage du salon. J'ai même mangé une glace* en compagnie de l'auteur Marin Ledun pour parler de son dernier roman, "les visages écrasés", qui évoque le monde du travail et la souffrance générée par les nouvelles méthodes de management. Je suis sûre que je vais le lire!

2 jours dans le Noir, riches d'émotions et de rencontres, j'aime ça!!!

Dimanche prochain je serai au salon du livre et d'Orthez et le dimanche suivant aux Frissons de Bordères, salon du livre jeunesse pour lequel les Noires de Pau publieront un recueil de nouvelles: "Les p'tites Noires font leurs valises".

*L'originalité de ce salon, c'est de donner la possibilité de rencontrer les auteurs autour d'un café, d'une glace ou même lors d'une aller-retour dans le funiculaire!

27 septembre 2011

J'en ai rêvé...

sologo l'a fait!!!

Le 15 septembre je faisais un rêve et 8 jours plus tard, ce rêve devenait réalité*! Comme quoi, faut toujours croire à ses rêves :-)

Finalement ce ne fut pas une femme mais un homme. Il se s'appelait pas François mais Jean-Jacques. Un grand gaillard un peu sec, aux tempes dégarnies par l'expérience. Une voix fine, posée et le regard doux derrière ses lunettes. Pas le genre de type qui s'énerve pour un rien. Il egrénait ses questions et écoutait mes réponses en noircissant son bloc-note d'une écriture rapide, en lignes sinueuses, impossibles à relire sauf pour lui. Comme je lui en faisais la remarque en souriant, il a répondu que "les notes, c'est juste un support. L'article, il est en train de s'écrire là" et il touchait son front d'un doigt ferme. Il avait vraiment lu mon recueil et paraissait curieux de comprendre.
Quel est votre parcours? Depuis quand écrivez-vous? Pourquoi le marché? Pourquoi ces personnages? Comment construisez-vous vos histoires?

Ses questions, mes réponses et au final, ceci :faby halles de pau Sud ouestPhoto JJ Nicomette

 

* Suite aux contacts pris par mon éditeur avec la presse locale, j'ai obtenu un rendez-vous mercredi 21 septembre avec le responsable culture du journal Sud-ouest à Pau, monsieur Jean Jacques Nicomette.

15 septembre 2011

Je fais un rêve...

C'est l'heure de la rentrée littéraire. A tous les coins de radio ou de revues, on interroge, on analyse, on décortique. Alors, moi, bonne élève, j'écoute, je lis et puis...je rêve...
On ferait comme si j'étais un écrivain célèbre.
On dirait que je serais reçue par une journaliste (oui, je crois que je préfèrerais être reçue par une femme, quoique, si c'est le beau François B., dont la voix câline mes fins d'après-midi, radio en sourdine entre 2 clients...)
...donc une journaliste qui serait super intéressée par ma petite personne, curieuse de mieux me connaître, moi, l'Auteure. Alors, elle poserait des questions...

micro-radioQuels sont vos premiers souvenirs d’écriture ?

Des lignes et des lettres.

Des lignes de lettres à l’école, sur le cahier d’écriture.

Des lignes de lettres alignées, bien formée, bien posées sur les inévitables lignes bleues.

Des lignes de strictes minuscules ou d’arrogantes majuscules.

Fillette timide et réservée, j’avais la hampe craintive et le jambage discret. Pourtant j’ai dû éprouver une grande fierté à maîtriser l’art difficile de l’écriture. Peu douée pour la parole, je sentais que l’écrit m’ouvrait un monde à explorer.

Plus tard, dés que l’occasion s’est présentée, j’ai écrit des lettres, des lettres appliquées sur de beaux papiers colorés, avec les enveloppes assorties. J’écrivais des lettres pour à mon tour en recevoir. Ah ! Le doux bruit de l’enveloppe taillée au coupe-papier d’une main impatiente.

 

Depuis quand écrivez-vous ?

Distingue-t-on le geste d’écrire, le fait de tracer des signes sur une feuille de papier, de l’acte d’écrire, d’agencer les mots pour exprimer un jus intime ?

Ecrire c’est toujours écrire. La différence vient ensuite de ce que l’on écrit par obligation ou par plaisir.

J’écris par plaisir depuis que l’on m’a obligée à écrire ! ! !

 

Comment vous est venu l’envie ou le besoin d’écrire ?

L’envie d’écrire, elle a toujours été là, bien au chaud, dans le ventre, tumeur bénéfique tapie dans l’attente de prendre vie.

Elle a pris vie un jour de mai entre deux sanglots. Depuis elle s’épanouit, grandit, s’épaissit.

Elle est gourmande, cette envie-là ! Elle ne se contente pas de trois lignes par-ci par-là. Il lui faut de l’exercice, quotidien si possible, il lui faut une alimentation variée et équilibrée, piochée dans le magma du quotidien, dans l’ordinaire des jours et des gens, dans la réflexion, dans la rêverie.

Il lui faut de l’espace et du temps. Du temps de vie, du temps d’envie.

 

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Les gens, vous, moi, le quotidien, l’ordinaire, la fêlure insignifiante qui lézarde ce quotidien. L’humain.

Il y a bien là suffisamment de matière première. Je crois même que le filon est inépuisable. Pensez donc, on le creuse depuis l’antiquité !

Tout à été écrit et pourtant tout reste à écrire. Tant qu’on y croit, on écrit !

 

Quelles sont vos méthodes de travail ?

Des méthodes de travail ? Oui, sans doute doit-il exister des méthodes de travail.

On voit ça dans les biographies d’auteurs célèbres : Ecriture de cinq heures à huit heures- promenade- courrier- déjeuner- écriture de quatorze à vingt heures- dîner- coucher. Je ne sais pas. Je n’en suis pas encore à réduire mon temps d’écriture à un emploi du temps scolaire, avec des tranches bien définies par un surlignage de couleur.

Je vis en écrivant, j’écris en vivant. Je veux écrire mais je ne peux pas, je peux écrire mais ça ne vient pas. J’écris ici, là, et ailleurs aussi. J’écris.

 

De quel avenir rêvez- vous en tant qu’écrivain(e) ?

Je ne rêve pas d’un avenir en tant qu’écrivaine. Je le suis et je le vis au présent. Ecrire, c’est maintenant, c’est aujourd’hui.

Demain ? Demain je me lève et j’écris. Dans un an, dans dix ans ? J’écris, j’écris encore. Debout, assise, couchée, j’écris toujours.

 

Et voilà, l'interwiew est terminée. Je laisse ma place.

Qui veut rêver avec moi? Qui veut répondre aux questions?

  1. Quels sont vos premiers souvenirs d’écriture ?
  2. Depuis quand écrivez-vous ?
  3. Comment vous est venu l’envie ou le besoin d’écrire ?
  4. Quelles sont vos sources d’inspiration ?
  5. Quelles sont vos méthodes de travail ?
  6. De quel avenir rêvez-vous en tant qu’écrivain(e) ?

 

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