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L'atelier de Fabeli
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17 mars 2012

Semaine du 12 au 18 mars

Lundi 12 : Nounours chéri est au tavail (le pauvre!), ma fille au lycée, et moi je bulle sur la grande Toile du Net. Il a toujours quelque chose à découvrir!

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Mardi 13: Du mardi au vendredi, dès 17h, je cale la fréquence du petit poste radio sur le "grand entretien" de François Busnel. Après, c'est une question de hasard. Soit la fréquentation du magasin est réduite et je pourrai écouter l'émission en grande partie, soit les clients affluent et je n'aurai que quelques bribes à saisir au vol. Et mon coeur est partagé entre la réussite commerciale de ma journée et le plaisir de suivre mon émission favorite!

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Mercredi 14: J'avoue, j'aime Facebook! Cette possibliité de créer une communauté virtuelle, d'échanger par messagerie instantannée avec des copines d'écriture qui sont aux 4 coins de France, c'est chouette!

Jeudi 16 :
15h/ Dans le cadre de mes activités aux Noires de Pau, j'accompagne une amie au lycée Louis Barthou. Nous assurons une séance de soutien à l'atelier d'écriture organisé par le lycée pour participer à notre concours de nouvelles. Le premier conseil que je donne (loin des oreilles des profs!), c'est d'oublier ce maudit passé simple si "casse gueule", pour utiliser un présent et un passé composé plus gérable pour cette jeunesse fâchée avec l'orthographe!

 17h30/ François Busnel : "Qu'est-ce qu'un bon livre?

Jean-Claude Zylberstein " C'est un livre dans lequel on rentre et qui rentre en vous"

Vendredi 17: Je retrouve "2 brunes pour une blonde", ce texte prévu pour être publié en recueil collectif en mai. Il est passé au crible du comité de lecture, à moi de travailler sur les corrections suggerées. Il s'agit de revoir la fin, pas assez noire. Alors on va noircir!

 Samedi 17: Une inauguration au musée du château de Pau, j'assure le cocktail qui suit, petits fours et Jurançon. Mais le ministre de la culture, venu pour l'occasion, n'a pas le temps de rester au buffet, il file reprendre son avion pour rejoindre la capitale. Je ne verrai pas Frédéric!

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12 mars 2012

Ecrire à l'oeil

J'aime écrire d'après un support visuel. Photo, carte postale, peinture...

Le goût m'en a été donné par Coumarine et ses "Paroles Plurielles". Ce blog proposait un atelier d'écriture en ligne, j'y ai laissé mes premiers mots virtuels. Depuis, le site a fermé mais la voix de Coumarine est toujours là, fidèle.

La consigne d'écriture se composait d'une phrase (à utiliser en incipit ou à inclure dans le texte) et d'une photo.

La première fois que j'ai participé, il s'agissait de cette photo

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et de cet incipit :"L’horloge indique vingt deux heures trente mais elle est en avance"

C'était il y a plus de 4 ans, mes premiers pas dans l'écriture à ciel ouvert! J'acceptais de sortir mes mots du cocon rassurant de mes cahiers pour les exposer à des lecteurs inconnus!

L'expérience fut positive puisque dans les semaines qui suivirent je m'inscrivais à un atelier d'écriture bien réel, celui-là, à quelques kilomètres de chez moi.

Depuis, je continue à écrire sur photo. Lorsque j'ai travaillé sur mon recueil de nouvelles "au cours du marché", je suis allée prendre des photos aux halles de Pau, de façon à disposer d'une réserve visuelle.

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Quelle sera la prochaine image
qui viendra chatouiller mon imagination?

6 mars 2012

D'où viennent les histoires?

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Je me demande souvent comment naissent les histoires qui finissent en mots sur du papier.

Pour en avoir écrit quelques-unes maintenant, j'ai fini par comprendre que pour ce qui me concerne, je ne les choisis pas. Ce sont elles qui me choisissent. Elles se logent dans un coin de ma tête, ou ailleurs, sans faire de bruit, à mon insu.
Et pendant que je vaque à mes occupaptions quotidiennes, il se forme comme une boule de matière indéfinissable, ni chair, ni sang, plutôt une sorte de magma émotionnel.
Ensuite, il suffit d'un élément déclencheur pour que ça sorte. Pour moi, c'est souvent une première phrase qui déclenche le mécanisme. Comme une porte qui s'ouvre enfin et laisse sortir ce qui était contenu.

Voici quelques-unes des phrases qui ont servi de clef pour ouvrir des portes*:

Ici on aime.

C'était un beau mariage.

Ils sont venus cet été-là pour la dernière fois.

Il ne pensait pas revoir ce bar un jour.

La première fois que nos mains se sont frôlées, c'était sur les clémentines.

Quand la petit phrase s'installe dans ma tête, elle tourne et vire comme une rengaine musicale. Je sais alors qu'il ne se passera plus longtemps avant que je ne trouve le moyen de la poser sur le papier pour laisser ensuite se dévider la pelote de cette histoire que je ne connais pas encore. Et ce jour-là, assise à mon bureau devant la page vierge, je suis finalement comme le lecteur ouvrant un livre : impatiente de connaître la suite!

 Et pour vous, comment naissent vos histoires?

 

* J'avais écrit dans un premier temps pour ouvrir "ma porte". J'ai corrigé mais je pense que ce lapsus calami était révélateur!

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