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L'atelier de Fabeli
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27 mars 2013

Paroles de lecteurs sur "Météo marine"

 couv météo marine 1

"Oui j'ai beaucoup aimé cette rencontre entre deux esseulés. C'est doux et fort à la fois, mystérieux, brutal et sensible. Comme la vie.."

"Le chat; la prison; la mer; la falaise; le thé ; la maison brûlée ; les bains de café des Japonais sont des évocations qui vont si bien ensemble dans ton univers, il fallait y penser et je salue tes belles trouvailles, ton art de raconter une histoire qu'on a envie de relire dès qu'on l'a finie" (Thierry)

"Je dois dire que je suis impressionné par la maitrise de votre écriture, et surtout par la façon de raconter l'histoire." (Jacques)


"[Votre] art consiste à jouer sur la sensibilité du lecteur, à éveiller graduellement son émotion par petites touches discrètes, subtiles, souvent noyés dans le texte au point de passer inaperçues : ce qui ne les empêche pas de faire mouche !" (Michael)

"J'en suis toute secouée ! quel voyage haletant ! quelle description juste de la douleur avec des mots, des expressions qui touchent et la font vivre." (Nicole)

"J’ai trouvé que cette nouvelle en disait autant que certains romans, on sort de cette lecture avec une vraie histoire racontée de bout en bout. Les émotions de Lisa sont bien retranscrites, on se laisse prendre au jeu. Un court mais authentique plaisir de lecture." (Le jardin de Natiora)

 

Ici, l'avis de Liliba, lectrice fidèle.

Et là, celui de Benoit Camus, nouvelliste.

Voici ce qu'en pense Asphodèle

Et encore, le billet du "Petit carré jaune"

Encore un : l'avis de Natiora dans son jardin

Ici, Denis arnoud, "les lectures du Hibou"

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21 mars 2013

La Grande Guerre

Depuis le début de l'année je travaille sur un projet de recueil collectif qui a pour thème la Grande Guerre. Mes souvenirs scolaires ne pouvaient suffire (!) j'ai donc dévalisé la Médiathèque en ouvrages de tous genres : Témoignages de "Poilus", Abécédaire, Catalogue d'expo, Recueil de cartes postales d'époque, récit de la vie à l'arrière... Bref, de quoi créer dans ma tête un joyeux bazar nécessaire à une mise en situation créative. Comme d'habitude, pendant le temps d'écriture je me suis interdite de lire de la fiction (sauf un ou deux recueils de nouvelles très éloignés du thème) Une fois le texte achevé, ne restaient que quelques fignolages à faire au plumeau. Un livre est alors tombé dans mes mains au hasard d'une discussion : "Cris", de Laurent Gaudé.

Un roman court mais dense, qui laisse peu d'espace au lecteur pour respirer! Dès les premiers mots je suis happée par le monologue intérieur de Jules, le permissionnaire, celui qui échappe enfin à l'horreur par la magie du papier bleu qu'on lui a remis. Quelques pages plus loin je retrouve ses frères d'armes, assurant la relève d'une compagnie. Chaque voix chuchote sa partition dans ce ballet de l'horreur : Marius, Boris, Ripoll, Barboni, ils sont une dizaine en tout à murmurer leurs doutes, leurs peurs, leurs souffrances à quelques minutes de l'assaut.

D'une écriture sèche, l'auteur nous donne à voir l'univers des tranchées, cet enfer creusé à vif dans la terre. Les phrases courtes, les répétitions parviennent à reproduire l'enfermement mental des hommes étouffés par la peur. On passe d'une scène à l'autre, d'une voix à l'autre sur un rythme rapide, comme ces films tournés caméra à l'épaule. La terreur et la folie se mêlent à la sueur, au sang, aux larmes de ces hommes poussés au bout de leur humanité.

La brièveté de ce roman lui donne une intensité qui marque l'esprit. Nul besoin de plusieurs centaines de pages à Laurent Gaudé pour restituer l'horreur de ce conflit meurtrier. On comprend mieux le silence des rescapés, incapables de donner voix à leur mémoire.

Après cette lecture, les cris de ces poilus résonneront longtemps dans ma mémoire.

cris 1

 

 

19 mars 2013

Paroles de lecteurs sur "Au cours du marché"

 "Ici l’ambiance est gorgée de soleil méditerranéen (pour nous autres Ch’tis, c’est presque la Martinique.) Beau kaléidoscope de sonorités, couleurs, odeurs … commerçants enjoués mais avisés, clientes rusées, paniers neufs ou usés, foule bigarrée, poissons écaillés, viandes tranchées dans le vif … Ce dynamisme aussi explosif que sensuel recouvrant souvent le malheur et le drame (le très beau MANTEAU DU MARCHÉ). Et puis il y a les nouvelles où vous vous privez délibérément de cette exubérance que vous aimez pour épurer le récit, pour lui «serrer la vis», vous concentrant sur l’essentiel : de Matisse à Soutine. J’aime beaucoup." (Michael)

 

"J'ai fréquenté les marchés depuis mon enfance, accompagnant mes parents pour faire le plein de produits frais de qualité. J'ai gardé ce goût et pour moi, cela m'apporte autant que de fréquenter régulièrement ma bibliothèque.
En écrivant ce livre, vous avez fait le lien entre ces deux univers que j'aime beaucoup." (Thérèse)

 

"Un vrai délice de bonne humeur, d’optimisme, parfois de gravité, votre bouquin, avec l’humour en plus !!! Toute ressemblance avec des personnages existants ou des lieux connus serait totalement ………………………. !!!!"

 recueil faby

11 mars 2013

Le ton, c'est bon!

 

D'abord vient une idée, quelque chose de pas forcément bien précis. Pour moi c'est souvent une image qui vient chatouiller mes neurones. Une photo, un tableau... Ou bien alors il s'agit d'écrire sur un thème pour répondre à un appel à texte. Donc, pendant plusieurs jours, qui peuvent s'agglutiner en semaines, je rumine ce thème, je le remâche pour mieux m'en imprégner.

Puis vient le moment de démarrer sur le papier. Une phrase, une autre, encore une. Tenter de rendre le jus de la rumination. Régurgiter.

Ce n'est pas "joli" pour le moment. Ça coule un peu en vrac. Ça part dans tous les sens. Je creuse le truc, un coup à droite, un coup à gauche. La matière s'accumule, les pages, réelles ou virtuelles, se remplissent. Mais il manque quelque chose. Il faut organiser tout ce matériau. Lui donner de l'unité. Il faut trouver le ton.

Chaque texte a sa propre tonalité. Chaque narration a sa couleur. Sur quel ton raconter cette histoire? Je cherche, je réfléchis, je fais des essais. Et puis ça vient! Le ton est trouvé, je le sais quand je le vois. Je sais que c'est comme ça qu'il faut raconter cette histoire. Comme ça et pas autrement. Alors commence le travail de réécriture mais ça, c'est une autre histoire!

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