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L'atelier de Fabeli
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11 mars 2013

Le ton, c'est bon!

 

D'abord vient une idée, quelque chose de pas forcément bien précis. Pour moi c'est souvent une image qui vient chatouiller mes neurones. Une photo, un tableau... Ou bien alors il s'agit d'écrire sur un thème pour répondre à un appel à texte. Donc, pendant plusieurs jours, qui peuvent s'agglutiner en semaines, je rumine ce thème, je le remâche pour mieux m'en imprégner.

Puis vient le moment de démarrer sur le papier. Une phrase, une autre, encore une. Tenter de rendre le jus de la rumination. Régurgiter.

Ce n'est pas "joli" pour le moment. Ça coule un peu en vrac. Ça part dans tous les sens. Je creuse le truc, un coup à droite, un coup à gauche. La matière s'accumule, les pages, réelles ou virtuelles, se remplissent. Mais il manque quelque chose. Il faut organiser tout ce matériau. Lui donner de l'unité. Il faut trouver le ton.

Chaque texte a sa propre tonalité. Chaque narration a sa couleur. Sur quel ton raconter cette histoire? Je cherche, je réfléchis, je fais des essais. Et puis ça vient! Le ton est trouvé, je le sais quand je le vois. Je sais que c'est comme ça qu'il faut raconter cette histoire. Comme ça et pas autrement. Alors commence le travail de réécriture mais ça, c'est une autre histoire!

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Commentaires
F
Lorraine, j'aime beaucoup écouter ou lire des interviews d'auteurs sur ce sujet! C'est enrichissant et même parfois rassurant quand on se découvre des points communs avec tel ou tel auteur!
F
Phil, pour Météo Marine, j'ai mis longtemps ( 2 ou 3 mois au moins!) à trouver cette alternance entre narration à la 3ème personne et réminiscence de dialogues. A partir de là, le reste a été plus fluide.
L
Sans doute chaque écrivain(e) a-t-il sa propre façon d'échafauder son histoire. De la porter en soi avant de l'écrire. Le laps de temps diffère. Je ne rumine jamais longtemps; quand j'écris, c'est un départ qui me mènera à des choses que je ne connais pas encore. Du moins quand il s'agit de nouvelles, de poésie. Ce serait sans doute différent si j'écrivais un roman. Ton article est très explicite. <br /> <br /> Amitiés, Fabeli,<br /> <br /> Lorraine
P
J'agrée ce que tu dis. Même si j'ai parfois tendance à avoir le ton avant l'histoire. Le gros du travail est évidemment la réécriture. Rendre lisible. Rendre audible ce qu'on a crié ou murmuré.
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