Accueillir les mots...

"Ecrire est un acte d'hospitalité,
c'est accueillir quelque chose qui vient du dehors..."
(Christian Bobin)

Mon problème en ce moment, c'est que je suis peu disponible
(soucis de santé, grosse période de travail et puis ci et puis ça)
alors évidemment, l'acte d'hospitalité, j'ai un peu de mal à l'accomplir.

"Ce que tu peux changer, change-le,
ce que tu ne peux changer, accepte-le"
(qui a dit ça?)

Ce manque de disponibilité pour accueillir les mots, je ne peux le changer, donc je l'accepte en me disant que le temps reviendra, ce temps qui se dérobe et devient glissant comme un savon facétieux!

Je sais qu'une fois passée la frénésie des fêtes, je retrouverai le chemin qui mène à ma table d'écriture et, peut-être, pourrais-je alors accueillir les mots qui viennent du dehors...

Je vous souhaite de passer une bonne fin d'année, 
dans la douceur et le partage.

 

Comments

[fabeli]

Lorraine, je suis sûre que ton attente sera courte!
Ton imagination ne saurait rester longtemps inactive :-)

[Lorraine]

je traverse une de ces périodes "sans" beaucoup d'écriture, sans beaucoup d'inspiration. On ne choisit ni l'instant ni l'heure, on accepte...Et puis, un mot, un rêve, un regard agissent comme une baguette de dées... J'attends un peu paresseuse...

[fabeli]

Emma, merci pour tes voeux d'écriture!
Passe de bonnes fêtes.

[emma]

Bien sûr, Fabienne, qu'il y a des moments "sans" : on a parfois le temps, mais pas d'inspiration ; d'autres fois, des idées, mais c'est le temps qui manque ... et puis viennent les moments d'extase où les deux se conjuguent et je sais que tu sais de quel plaisir je parle ! Je te (nous !) en souhaite tout plein comme ça pour 2011 - et qui sait ? les fêtes t'inspireront-elles quelques nouvelles ?
Bien à toi
et à bientôt !
Emma

[fabeli]

Coumarine, j'ai remarqué que ces périodes "d'abstinence" alternent avec des périodes plus riches. Au début je paniquais un peu, me disant "ça n'aura été qu'un feu de paille". E puis avec l'habitude (ben oui, je commence à me considérer comme une habituée de l'écriture, prétentieuse que je suis), j'ai compris qu'il y a des pleins et des vides. Peut-être faut-il "faire le vide" pour accueillir à nouveau les mots.