Les orpailleurs
Traqueurs d'or...
Je découvre cet auteur (mieux vaut tard que jamais) avec ce roman acquis lors su salon du polar de Pau à l'automne dernier.
Je me joins au choeur des louanges lues ici ou là... un très bon polar, avec une intrigue qui vous incite à souhaiter vivement expédier les affaires courantes pour vous retrouver au chaud sous la couette, lunettes sur le nez et livre en main.
Beaucoup de personnages, un peu difficiles à suivre au début...et puis tout s'installe et on se laisse porter, emporter!
Deux figures se dégagent, Nadia, la juge d'instruction, avec son histoire familiale qui finit par rejoindre l'intrigue criminelle. Et Rovère, le flic cassé, adepte des alcools forts pour surmonter une histoire personnelle poignante.
Je suppose qu'à sa sortie, en 1993, ce roman a fait preuve d'innovation avec ses scènes macabres très visuelles, sa construction éclatée sur plusieurs voix (dont celle de l'assassin) et cette intrigue en lien avec l'Histoire des camps de concentration.
La quat'de couv'
« La main droite avait été tranchée, net, au niveau du poignet. Rien ne permettait d’identifier le cadavre, celui d’une femme. Dans la semaine qui suivit, on en découvrit deux autres, assassinées selon le même rituel. Si le meurtrier tuait ainsi en amputant ses victimes, c’était avant tout pour renouer avec ses souvenirs. Il effectuait un voyage dans le temps. Mais pour aller au bout du chemin, il lui fallut emprunter une route que bien d’autres avaient suivie avant lui. Des hommes, des vieillards, des enfants. Des femmes aussi. »
Le début :
"Je vous préviens, c'est un véritable poème...murmura Diméglio"