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L'atelier de Fabeli
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26 novembre 2012

3 jours au Salon

Retour sur l'évènement de cette semaine : Pau Pyrénées fête le livre.

Changement de lieu : le salon est organisé autour de la nouvelle médiathèque, à deux pas des Halles. 3 chapiteaux abritent  plus de 70 exposants et près de 150 auteurs.

mial

Vendredi

15h30 : je rejoins mes camarades des Noires de Pau, nous installons le stand sous le chapiteau. Déjà, les premiers visiteurs sont là. J'ai tout de même le temps d'aller saluer les autres exposants, libraires ou éditeurs.

17h30 : je file à la librairie Tonnet, tout près de là, pour aller écouter Carole Fives parler de son 1er roman, "Que nos vies aient l'ait d'un filme parfait". C'est une grande fille brune, cheveux longs, frange courte au-dessus d'un regard doux et curieux. J'arrive avec un peu de retard, la séance a commencé, l'auteure lit un extrait, trop vite, en oubliant de respirer. A ses côtés, une "assistante" mène la rencontre, pose des questions. Carole Fives est plus à l'aise pour parler de la genèse de son livre, elle sourit facilement en plissant les yeux, interpelle les personnes présentes. Je suis touchée quand elle évoque Laurent Mauvignier, un auteur qu'elle semble apprécier. Moi aussi.

couv fives

20h30 : En route pour le buffet offert aux exposants, j'apprends que je suis conviée à ouvrir le bal des interviews d'auteurs assurées le lendemain soir par l'équipe de l'émission de radio Matéo andco.

Matéo radio

Samedi

13h30 : je déjeune sur le pouce avec une copine puis je fais le tour des 2 autres chapiteaux. Retour sur le stand des Noires de Pau, ambiance musicale assurée avec la performance musicale d'un duo de choc : Heymoonshaker. Du bon son, un rythme qui pousse à bouger les pieds. J'approuve des deux oreilles!

PB160030

Tout au long de l’après-midi, belle affluence, les ventes se succèdent, c'est bon pour les finances de l'association!

stand 2

18h30 : En piste pour la radio! Me voilà aux côtés de Matthieu Lamarque et ses chroniqueuses, jouant le jeu des questions-réponses. Je présente le concours des Noires de Pau puis je parle de ma première expérience de publication numérique chez Emoticourt.

radio 3

Dimanche

14h : Je rejoins mes camarades et très vite les visiteurs affluent. Il y a donc encore des lecteurs curieux de venir à la rencontre des auteurs! Sur le stand, les stylos circulent pour dédicacer à tour de rôle nos recueils collectifs. Sur la scène voisine, les « agitateurs de lune » font un retour remarqué. Le duo se transforme en trio avec l'intervention d'un clarinettiste. Ambiance jazzy, j'aime!

18h30 : C'est la fin, les livres ont rejoint leurs caisses de stockage, on échange quelques poignées de main agrémentées de commentaires sur ces 3 jours. La fête du livre 2012, c'est fini. Rendez-vous en 2013!

Pau la republique

 

 

 

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20 novembre 2012

Choses agréables aux oreilles

ruisseau

Le murmure d’un ruisseau sous les arbres.

Le chuchotement des feuilles de thé éveillées par l’eau frémissante.

Le pépiement lointain des oiseaux à travers les volets fermés à l’heure de la sieste.

Le rire des enfants à la table familiale.

Le bruit d’une porte, ouverte par celui ou celle qu’on attendait.

Le silence dans la maison vide, parce qu’on sait qu’il ne durera pas.

13 novembre 2012

Le vase où meurt cette verveine

le vase où

Le vase où meurt cette verveine

Frédérique Martin. Ed Belfond septembre 2012

La 1ère phrase : " Ma très chère femme, comment a débuté ce grand bazar?"

La 4 de couv' : Parce que leurs enfants ne peuvent les accueillir ensemble lorsque Zika doit aller se faire soigner le cœur, Joseph et sa femme se retrouvent séparés après plus de cinquante-six années de vie commune. Lui est accueilli chez son fils Gauthier à Montfort, elle chez sa fille Isabelle à Paris. Commence alors entre eux une relation épistolaire qui voit s'éloigner la perspective de leurs retrouvailles et se déliter leur univers. En se rebellant contre cette séparation forcée, Zika et Joseph découvrent la face cachée de leurs enfants et leurs propres zones d'ombres. Jusqu'au drame final, ou ils devront affronter le désastre humain qu'ils ont engendré.

Je connais Frédérique Martin depuis quelques années, par l'intermédiaire de son blog. J'avais lu certaines de ses nouvelles (dont son recueil "l'écharde du silence", prix Prométhée de la nouvelle) et j'ai eu le plaisir de la rencontrer l'an dernier sur le salon du livre de Pau.

J'avais aimé dans ses nouvelles sa sensibilité à mettre en lumière les fêlures de l'âme humaine. Lors de la parution du roman, j'avoue que j'ai d'abord été attirée par le titre!  Je le trouvais d'une grande poésie et je me demandais ce qu'il pouvait bien annoncer comme histoire. Je peux dire après avoir lu ce roman qu'il contient une certaine dose de poésie... mêlée de sensualité et de violence. C'est une histoire de chair et de sang, d'amour, de haine, de vie, de mort.

Cette verveine-là, en apparence apaisante, plonge en réalité ses racines dans le passé des héros pour faire exploser le présent. Joseph et Zika s'aiment avec passion depuis plus de 50 ans et restent unis, malgré leur âge, par un lien d'une force insoupçonnable. La mise en danger de ce lien, due à leur séparation imposée, va entrainer un chaos familial aux conséquences terribles.

Frédérique Martin signe là un roman original et puissant. Elle trouve les mots justes pour évoquer ce couple vieillissant mais toujours amoureux, prêt à tout pour mettre fin au calvaire de l'éloignement. Trop occupés à entretenir la flamme de leur amour, Joseph et Zika restent aveugles aux souffrances de leurs propres enfants. Les conséquences de ce défaut d'amour seront terribles.

Après avoir lu ce roman, vous n'aurez peut-être plus jamais envie de boire une tasse de verveine!

 

5 novembre 2012

Aujourd'hui dans l'actualité

 

Quelle actualité? Celle du monde? Je n'ai pas encore lu le journal, pas écouté la radio, pas vu la TV. Pourtant je sais bien qu'il s'en passe, des choses, partout ailleurs. Guerres, élections, tempêtes, trafics, accidents, naissances, morts...

Pour le moment je laisse le monde à ma porte. Je m'occupe de mon actualité personnelle, intime. Je pose ma tasse de thé fumante sur la soucoupe prévue à cet effet. Eviter les taches. Je mets de l'ordre sur mon bureau. Les petits bouts de papiers avec les petits bouts de papiers, les dictionnaires avec les dictionnaires, les stylos avec les stylos. Quelques bricoles à la poubelle. Ces trois livres sur l'étagère du haut et celui-ci sur celle du fond.

Je trempe mes lèvres avec prudence dans le thé toujours chaud. Ça brûle et c'est bon à la fois. Je regarde la surface du bureau dégagée, chaque chose est à sa place. Dehors, le monde avec sa fureur. Dedans, moi et mon cahier, la tasse de thé, le stylo. J'écris.

 

© Fabeli 05.11.12 8h30

 

 

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