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L'atelier de Fabeli

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31 octobre 2012

Pourquoi des nouvelles?

- Dis, Faby, c'est quand que tu écris un roman?

Cette question, je l'entends régulièrement. Famille, amis, tout le monde attend de moi que je me mette sérieusement à écrire.

Parce que des nouvelles, n'est-ce pas... Tandis qu'un roman, ça, c'est du lourd! C'est ce que font les vrais écrivains. Est-on un écrivain tant qu'on n'a pas écrit un roman? C'est un peu ce que j'entends dans les bouches au demeurant amicales qui m'entourent.

Et moi je m'entête à écrire des nouvelles. Je n'ai pas dit que je n'écrirai pas de roman (ne jamais dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau")

Mais pour le moment, des nouvelles, encore des nouvelles, rien que des nouvelles.

Quand je pense qu'avant 2007 (date de ma naissance "littéraire"!), des nouvelles, je n'en lisais quasiment jamais! Des romans, ça oui, mais des nouvelles, une par-ci par-là, un peu par hasard...

Bien sûr, depuis 2007, je me suis rattrapée! Je lis beaucoup de nouvelles... et des romans aussi!

Pourquoi j'écris des nouvelles? Je ne sais pas. Cette nuit, au creux d'un moment d'insomnie, j'ai tenté de répondre à cette question. Je ne me souviens pas de la réponse, j'ai dû me rendormir à ce moment-là!

Par facilité? Moins de travail, plus de souplesse dans la gestion du temps d'écriture? Oui, sans doute. Mon emploi du temps ne me laisse pas de longues plages horaires à consacrer à l'écriture.

Pour le plaisir d'aller à l'essentiel? Ne pas s'embarrasser de détails, de descriptions, tracer en quelques mots une atmosphère, un personnage? Oui, certainement. J'ai pris goût, au fil de mon "apprentissage", à serrer au plus près des mots le fil de mon histoire. Evoquer, suggérer, esquisser, voilà des actions qui me tiennent à cœur.

Je n'ai aucune connaissance en peinture mais j'aime ces tableaux qui donnent à voir le minimum : l'univers du peintre est là, en quelques touches de couleurs qui laissent imaginer un paysage, quelques silhouettes, une lumière. Inutile de forcer le trait en détails inutiles, l'essentiel est là, un instant capté, unique et éphémère.

morisot1883, Les Quais à Bougival. Berthe Morisot

Et vous, roman ou nouvelle? Quel est votre format préféré?

 

 

 

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17 octobre 2012

Deux filles à lire...

Deux filles, que je viens de lire l'une après l'autre.

Deux filles qui jouent avec les mots, qui jouent au milieu des mots.

Deux filles qui plantent le décor en quelques phrases, esquissent à l'encre un univers, un personnage, une scène.

Deux filles qui laissent les princesses à leurs contes et parlent de vous, de moi, du monde tel qu'il va. Pas vraiment bien, n'est-ce pas?

Deux filles, Annie et Alexandra, deux styles, deux voix d'écriture.

Pour Annie, le ton est plutôt doux, parfois chuchotant, comme le ressassement des pensées de ses personnages. 3 histoires tissées avec finesse autour de la solitude. Je me laisse bercer par les mots, je m'approche d'une femme ou d'un homme au creux du jour ou de la nuit et soudain tout bascule. Les sentiments déchirés font surface et me laissent au bout de la page, avec en bouche une saveur douce-amère.

J'ai beaucoup aimé la nouvelle intitulée "Sous le pommier", dont les mots tourbillonnent comme les feuilles d'automne emportées par le vent.

Pour Alexandra, le ton est plus vif, le rythme des phrases plus tendu. Les mots claquent à vif, à cru. 5 histoires de femmes emportées dans un tourbillon de sentiments. Je me laisse embarquer au fil des pages, je découvre 5 portraits de filles au destin contrarié; ça chiale, ça crie, ça déborde de vie, d'amour, de haine. C'est humain et ça prend aux tripes sans détour.

Mes 2 nouvelles préférées : "Face à face" et "Ma brave dame"

 

Je connaissais déjà Annie, et j'ai retrouvé avec émotion ce ton si particulier qui la caractérise.

J'ai découvert Alexandra dont c'est le premier recueil publié (sûrement pas le dernier).

Deux filles lues avec un égal plaisir dont les recueils de nouvelles sont publiés chez Emoticourt.

 AS CT


 

 

 

14 octobre 2012

Un peu de moi

Je suis née en 1963 et je vis à Pau, dans le Sud Ouest.

En 2007, j'ai enfin décidé de consacrer ouvertement à l’écriture le temps volé par ailleurs. Tôt le matin ou tard le soir, je cuisine la réalité à ma façon pour écrire des nouvelles.

Depuis 2009 je fais partie de l'association littéraire des "Noires de Pau".

 

 

10 octobre 2012

Kobo ça va?

Ce matin, juste après ma séance d'ostéopathie, j'ai acheté une liseuse. Aucun rapport entre les 2? Si! Grâce aux mains agiles de l'ostéopathe je peux enfin marcher et donc accéder au magasin détenteur de l'objet! Parce qu'avant d'acheter, je voulais voir et toucher. J'ai vu, j'ai touché, j'ai acheté.

Une liseuse? Pourquoi faire? Ben pour lire!

Je vous entends d'ici : "Pfff! Encore une qui veut la mort des livres papiers et des libraires!"

Non,non, non! Je ne veux la mort de personne, moi! Je veux juste lire des livres qui n'existent pas en livres papiers.

Et puis je veux aussi lire des manuscrits (enfin, des tapuscrits!) amicalement confiés à mes yeux intraitables ou bien relire certains de mes projets d'écriture bien confortablement installée sous ma couette (l'hiver arrive!) en buvant une tasse de thé vert.

La voilà, ma nouvelle copine!

kobo glo noir

Et sur les étagères vituelles de ma nouvelle bibliothèque (au moins celle-là restera peut-être toujours bien rangée!... Pas comme l'autre!), pour le moment, il y a 4 recueils de nouvelles publiés chez Emoticourt et un mode d'emploi que je vais lire attentivement!

Et vous une liseuse, vous y pensez?

 

10 octobre 2012

"Ici, on aime" on en parle...

Ici ou là, on parle de mon recueil de nouvelles "Ici, on aime".

Je regroupe les liens dans ce billet, histoire de les avoir sous la main!

 

L'avis de Liliba

 

Une page blanche sur Mot Compte Double 

présentée par Frédérique Trigodet

 

Un avis de lecture d'Emma Cart tanneur  sur Babelio

 

Un avis de lecture de Lorraine, sur son blog

"Les cahiers du soir de Lorraine"

 

L'avis d'Alexandra Bitouzet

 

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29 septembre 2012

"Ici on aime" sur la route

Mon second recueil de nouvelles, Ici on aime, est sorti le 13 septembre, il suit son bonhomme de chemin. Je reçois des petits messages qui me font chaud au coeur.

Un ouvrage publié, c'est un peu comme un enfant qui quitte le toit familial. Il devient autonome, acquiert sa vie propre. Moi je peux disparaitre, ça ne le fera pas disparaitre à lui, l'ouvrage. Il est totalement détaché de moi.

A présent je vais pouvoir me consacrer entièrement à l'enfant suivant! Toutefois, parce que j'essaie d'être une bonne mère, je garder un oeil sur chacun de mes enfants, ceux qui sont en gestation, ceux qui sont déjà partis et ceux qui s'apprêtent à le faire.

recueil faby IOA encadré à paraitre

20 septembre 2012

Saumont, avec un T

 

C'était un soir d'avril. Un reste de jour dehors et nous, dedans, "écrivants" courbés sur nos cahiers pour obéir à la consigne d'écriture : la contrainte du prisonnier, ce jeu inspiré par l'Oulipo : Ecrire un texte en utilisant seulement les lettres qui n'ont ni hampe ni jambe. Adieu les b, d f, g, et autres p... "une souris mauve sur un mur si noir, un rêve irisé sur une mer sereine, une rose carmin sur ma veine si crue". Sur mon cahier. Sur les autres, pas les mêmes mots, chacun les siens et à la fin, on lit, à tour de rôle, on rit, tous ensemble. Après on a juste le temps de ranger les cahiers, les stylos, la récréation est finie, rentrer à la maison, le dîner, les enfants, un mari. Un souffle de conversation volète au-dessus de la table, quelques mots, "Oui, oui, il faut lire Annie Saumont. Je suis pas un camion, je l'ai lu, d'autres aussi" ...

- Comment tu dis?

- Saumont. Annie Saumont.

- C’est quoi ?

- Des nouvelles.

- Saumont, comme le saumon?

- Avec un T.

Avril 2008, un soir, j'ai écrit Saumont tout en haut de ma page, par dessus les mots sans hampe ni jambage. Saumont, ça ne marche pas. A cause du T, justement.

C'est rien, ça va passer. Ils avaient celui-là, à la médiathèque. J'ai ouvert le livre et j'ai plongé. Pas noyée, non, juste baignée. Dans un drôle de bain de mots, des mots pas comme il faut, des phrases pas belles, pas bien faites, pas des "comme tu écris bien!". Mais les mots pour les dire, les maux. Les maux d'une fille, ou d'un garçon, d'un enfant, d'un parent, les mots de tous mais de chacun. Portée par les mots, flottée. J'ai lu le livre deux fois, pour être sûre. Sûre qu'on pouvait écrire comme ça. On pouvait. Pas au goût de tous, sans doute, mais on pouvait.

Ça faisait juste 9 mois que j'avais le droit d'écrire. Donné par moi, à moi. A batailler une fois par semaine pour me défaire de la colle du quotidien et rejoindre ma place autour de la table, sortir cahier, stylo, attendre la consigne et me jeter à l'eau. Juste 9 mois que je tâtonnais au fil des séances, trop heureuse de me perdre 2 heures par semaine dans l'antre de l'atelier. 9 mois pour découvrir qu'on pouvait écrire comme ça.

Printemps 2008, pour quelques histoires de Saumont, Annie Saumont, j'ai su que c'était le bon, le chemin.

Annie_Saumont_regular

18 septembre 2012

Ici, on aime

Ici- on aime Fabienne Rivayran

Ici, on aime

Recueil de nouvelles publié chez Emoticourt en septembre 2012

Présentation de l'éditeur : Ici, on aime, un recueil de nouvelles de Fabienne Rivayran où l'on se rencontre, se raconte, se touche, se désire, se rejoint et s'abandonne.

Extrait : "Il a voulu qu'on aille marcher au bord de l'eau. Tu vois ça? Dans le sable, les chaussures à la main. Lui, il avait enlevé ses chaussettes, roulées en boule dans ses mocassins. On dit mocassins, non ? Il n'y avait pas de lacets. Des pompes, quoi ! Des pompes de vieux. De toutes façons, il est vieux. Tu peux fumer. Ouvre la fenêtre. J'ai fini par enlever mes baskets et mes chaussettes. Avant, on a mangé dans un petit restaurant, près du marché. Partout dans la rue des gens avec des paniers. Juste en face du marché. Le nom du restaurant, c'est un prénom. Pierre, Paul ou Jean peut-être. Au bar, une tapée de types bruns et trapus, ça rigolait fort, certains parlaient en espagnol. A table, des couples, des vieux surtout, et nous. Remarque, on faisait un couple, nous aussi."

 

Format ePub ou PDF

 

prix 2,99€

 

A télécharger ici


18 septembre 2012

Au cours du marché

recueil faby

Au cours du marché

Publié en mai 2011 aux Editons Jacques Flament

Quatrième de couverture : Je vais au marché, tu vas au marché, il va au marché… Et sur l’étal du marchand, à côté des légumes, de la viande ou du poisson on trouve bon poids d’échanges, de contacts, de vivant, soigneusement emballés d’humanité.
Au cours du marché, ce sont de brèves nouvelles qui passent d’un étal à l’autre, d’un état à l’autre. Au fil des allées, des femmes et des hommes trimballent leurs paniers chargés d’états d’âmes et de sentiments.
Un militaire grognon, une sœur inquiète, un septuagénaire amoureux… Des amours à faire ou à défaire, une vie à rêver sur un bout de trottoir ou sur un coin de comptoir.
Marché bonheur, marché malheur, marché colère… à chacun son panier, à chacun son marché.

 

A commander directement sur le site de l'éditeur

En vente sur Pau

9 septembre 2012

Rentrée littéraire...

...moi aussi je sors!

Je suis heureuse de vous annoncer la parution de mon second receuil de nouvelles chez Emoticourt, un éditeur qui aime le court et qui le dit!

IOA_encadr_

Ici, on aime...

On aime pour toujours ou pour trois minutes

A coups de coeur, à coup de sang

Ici, on aime pour rien, pas bien, si mal...

 Ici, on aime,

des histoires où l'on se rencontre, se raconte, se touche,

se désire, se rejoint et s'abandonne.

A découvrir ICI
http://www.emoticourt.fr/produit/14/9782823900293/Ici%20on%20aime


Là, c'est pour commander sur Amazon
Et là sur Didactbook

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