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L'atelier de Fabeli

L'atelier de Fabeli
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19 juillet 2010

Eté en pente douce...


Puisqu'il fait chaud, puisque l'humeur est à la légèreté,
je passe en mode farniente dans l'Atelier.


Je ne diffuse plus, je REdiffuse...
des textes piochés sur le Chantier (mon ancien blog)
et que j'ai envie de voir rassemblés ici.


Je vous souhaite de passer un bel été.


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14 juillet 2010

Une balade au temps d'Henri IV ?

Les Noires de Pau visitent l'histoire de France au temps du bon roi Henri.

Durant l'été 6 nouvelles seront publiées dans le journal SUD OUEST.

Aujourd'hui, c'est moi qui ouvre le bal!!!

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Venez, je vous emmène sur les pas  de Jeanne Tourtarel, porteuse d'eau de son état,

...Venez, c'est par ici !

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6 juillet 2010

Dernière station

derni_re_station

Dans la famille "Polar", je vous présente Jean Christophe Tixier, qui propose de vous déposer à la "Dernière Station.

Ames sensibles s'abstenir, le voyage n'est pas de tout repos!

Au fil des stations vous trouverez quelques cadavres de filles pas beaux à voir, une équipe de flics sur les dents et un vieil Ours solitaire qui va reprendre du service.

Et n'oubliez pas de prendre un parapluie, ça pourra servir!!!

 

La quat' de couv' :

DS_4_de_couv

J'ai dévoré ce polar en 3 jours (eh! j'ai une vie à côté! ).
J'ai aimé :

  • Le héros attachant dans sa quête de réussite littéraire.
  • L'équipe de flics sympa (j'adore Yolanda qui materne son chef).
  • L'intrigue qui sort des sentiers battus par les séries policières de la télé.
  • Le duel entre l'ancien flic et le nouveau
  • L'importance des aléas climatiques, qui surlignent l'atmosphère de l'enquête.

Dernière station a obtenu le prix des lecteurs du grand prix VSD.

JC Tixier est membre des Noires de Pau, auteur de nouvelles publiées chez In 8,
et organisateur du salon Un aller retour dans le noir qui aura lieu les 1er, 2, 3 octobre 2010 à Pau.


12 mai 2010

A vos yeux, prêts, lisez!

au_cours_du_march_

Il y a un an ou presque je proposais sur le Chantier une série de textes pour lesquels je souhaitais avoir un avis pour ensuite les retravailler.
Ces 12 nouvelles ( et un peu plus), toutes sur le thème du marché, je les ai réunies en un recueil que j'ai tout d'abord fait lire  à une dizaine de personnes (proches et inconnues) Et parce que leurs avis ont été favorables, j'ai eu l'audace d'envoyer ce recueil à 3 maisons d'édition.

Ne vous emballez pas!

Je n'ai aucune réponse à ce jour.
C'est désolant, oui, mais c'est comme ça.
Il y a des centaines de textes
qui emplissent les boites aux lettres des maisons d'édition.
Donc, patience et longueur de temps....

 

Mais je n'allais pas attendre les bras ballants! J'ai repris mon stylo (le joli, celui que Nounours chéri m'a offert pour mes **ans) et mon carnet pour me remettre au travail.

Et j'ai eu la prétention d'écrire des histoires d'amour...ben tiens, rien que ça!

Seulement avec moi, l'amour, c'est plutôt bleus et cabosses que rubans roses et falbala!

Des histoires d'amour, donc, de toutes sortes d'amour...que je vous propose de lire et de commenter. Chaque texte restera une semaine.

Alors, affûtez vos yeux, ça commence aujourd'hui !!!

là, juste en dessous...


Ajout du 10.10.07

Je vous ai proposé 7 textes dans la série "ici, on aime"
Je tiens à vous remercier pour votre patiente attention.
Les commentaires que vous avez émis sur ses textes
me seront très utiles pour les retravailler.
(toujours sur le métier remettre son ouvrage! )

2 mai 2010

Muse, où es-tu ?



Je n’ai pas envie d’écrire. Non, ce n’est pas juste. Ce n’est pas une question d’envie, c’est une question d’inspiration. J’ai beau m’asseoir au bureau, saisir mon stylo, tourner une page de carnet pour dévoiler du blanc, rien.

Alors je cherche à stimuler, je regarde autour de moi, un mot, une image, qui servirait de démarreur. Rien.
Alors j’ouvre un livre au hasard, il y a toujours des livres sur mon bureau, tiens, Truman Capote, un recueil de nouvelles, je ne connais pas. La première page, la première phrase. Non, trop longue. Une autre, un peu plus loin. Non, trop précise, trop de détail.
Je laisse Capote, j’attrape Sallinger et son « Attrape-cœurs », j’ouvre au hasard, un chapitre, la première phrase, je la copie, je m’oblige à la copier, sinon, on n’arrivera à rien et la matinée va passer et je n’aurai pas écrit.

« La première chose que j’ai faite… » J’aligne les mots sans conviction, je ne vois rien, pas d’image jaillissant de mon fertile cerveau pour déjà envisager l’amorce d’une histoire. « …en débarquant à Penn Station… » C’est américain, ça, je ne connais pas l’Amérique, je vais avoir du mal à situer une histoire là-bas. « …ça a été d’entrer dans une cabine téléphonique ».

Voilà, c’est tout, maintenant c’est à moi. Il y a un gars ou une fille dans une cabine téléphonique et débrouille –toi avec ça. Il ou elle appelle qui ? Sa mère ? Une amie ? La police ? Et pour dire quoi ?
« J’ai oublié mes clefs sur le buffet » Bof !
« C’est décidé, je ne viens pas à l’anniversaire de cette salope de Martha » Mouais !
« J’ai été témoin d’un horrible meurtre dans la rue »
Non, par la fenêtre d’un appartement, en passant. C’est mieux ça, plus original.

Il ou elle se presse sur le chemin du travail, le froid du petit matin, la foule sur les trottoirs, le raffut de la circulation, et soudain, tournant la tête vers une façade, comme ça, par hasard, il ou elle aperçoit un homme en train d’étrangler une femme derrière une fenêtre.
Ça se passe au rez-de-chaussée ou au premier étage, parce qu’après, on ne verrait plus rien de la rue.
Ou alors c’est une femme qui poignarde un homme, une fois, deux fois, trois fois, crise d’hystérie meurtrière et le type ne veut pas mourir, se rattrape au buffet, à la fenêtre, et l’autre qui frappe encore et encore.
Dans la rue, notre quidam est stupéfait. Comme dans un mauvais rêve, il fixe la scène mais ne parvient pas à crier, ni même à tendre le bras pour indiquer l’horreur, là, derrière le carreau.

Le meurtrier ou la meurtrière en a fini avec la victime. On ne voit plus qu’une silhouette. L’autre, le cou bleui et les yeux exorbités ou bien baignant dans la mare de sang réglementaire, l’autre, on ne le voit plus. Mais on l’imagine.
C’est pour ça qu’on se précipite vers Penne Station et qu’on entre dans une cabine téléphonique. Et, vu ce qu’on vient de voir, c’est aux flics qu’on téléphone. On raconte avec force détails et un peu d’affolement le truc horrible, là-bas, derrière la fenêtre.
Et le flic, sans se presser, parce qu’ils ont l’habitude, les flics, d’avoir à longueur de journée des coups de fils qui annoncent les pires malheurs, le flic, donc, essaie de faire le tri dans tout ce qu’on lui débite d’une voix saccadée, et surtout, ce qu’il veut, le flic, c’est une adresse, « parce que vous conviendrez, madame, monsieur ou mademoiselle, qu’il nous faut une adresse précise. On ne va pas taper à la porte de tous les immeubles du côté droit de la sixième rue pour trouver un cadavre et son meurtrier »

Alors voilà qu’on s’efforce de chasser la vision d’horreur qui nous tord les boyaux depuis quinze minutes et on cherche à préciser géographiquement la chose. Juste après la vitrine du marchand de jouets, un peu au-dessus du garage au nom italien ou espagnol et bien avant, oui, bien avant le supermarché.
Le flic, au bout du fil, demande maintenant notre nom et notre adresse et là on hésite un peu parce qu’on ne veut pas d’ennui. Ce n’est pas qu’on ne veuille pas aider la police, bien sûr, mais on sait ce que c’est les tracasseries administratives et tout et tout.
Mais bon, finalement on donne le nom, l’âge, la profession, l’adresse et puis on raccroche en se persuadant qu’on a bien fait, très bien fait. On sera juste un peu en retard au travail.
Il va falloir raconter aux collègues le pourquoi du comment, repasser le film du crime, sans oublier quoi que ce soit. Et comment était le meurtrier ou la meurtrière, couleur de cheveux, taille, corpulence, vêtements. Et la victime ?

Il ou elle sort de la cabine téléphonique. Le froid est toujours là, et la foule, et la circulation qui n’en finit pas...

Trois pages. Je n’ai pas vraiment grand-chose de concret mais au moins, j’ai écrit.! Avec tout ça, le temps qui passe et l’heure qui tourne... Je vais plutôt aller m’habiller et partir faire les courses !

© Fabeli  mars 2010


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25 avril 2010

En un mot ...


... comme en 100


100 mots pour le dire, pour l'écrire, pour en rire ou en pleurer...


100 mots tout ronds

100 mots tout doux

100 mots tout durs


J'ai trouvé cette proposition d'écriture sur le site des Défis du samedi, elle m'a plu, et je veux bien jouer à mon tour!


100 mots pour écrire

 Donne-moi du papier, vite !
J’ai les mots qui se bousculent au bout des doigts.

Donne-moi un stylo, aussi !
Que veux-tu que je fasse de ces pages blanches ?
Les mots ne s’écrivent pas d’eux-mêmes.
Ils doivent se plier à la contrainte de l’encre noire.

Dépêche-toi, ça déborde !
Les mots vont couler sur le tapis, se faufiler dans les fibres.
Ils vont s’envoler, se mêler aux particules de matière qui flottent dans l’air du matin,
filer par la première fenêtre ouverte.

 

Tant de mots perdus, je ne le supporterai pas. Il me faut écrire.


© Fabeli avril 2010


22 avril 2010

Vue sur revue


Vous le savez, j'aime faire voyager mes mots.
Je les imagine, voguant vers de belles aventures et se posant sous les yeux d'un lecteur inconnu qui, peut-être, prendra du plaisir à les lire...

Cette fois-ci, mes mots ont accosté aux rives de PrOse, revue littéraire de bon goût, créée par Frédérique Trigodet.

Ce mois-ci, le nouveau numéro de PrOse regorgera donc de textes de qualité (dont le mien), rigoureusement sélectionnés. Un grand moment de lecture pour une somme fort raisonnable.




11 avril 2010

Les orpailleurs

Traqueurs d'or...

9782070406388

Je découvre cet auteur (mieux vaut tard que jamais) avec ce roman acquis lors su salon du polar de Pau à l'automne dernier.
Je me joins au choeur des louanges lues ici ou là... un très bon polar, avec une intrigue qui vous incite à souhaiter vivement expédier les affaires courantes pour vous retrouver au chaud sous la couette, lunettes sur le nez et livre en main.

Beaucoup de personnages, un peu difficiles à suivre au début...et puis tout s'installe et on se laisse porter, emporter!

Deux figures se dégagent, Nadia, la juge d'instruction, avec son histoire familiale qui finit par rejoindre l'intrigue criminelle. Et Rovère, le flic cassé, adepte des alcools forts pour surmonter une histoire personnelle poignante.
Je suppose qu'à sa sortie, en 1993, ce roman a fait preuve d'innovation avec ses scènes macabres très visuelles, sa construction éclatée sur plusieurs voix (dont celle de l'assassin) et cette intrigue en lien avec l'Histoire des camps de concentration.

La quat'de couv'

« La main droite avait été tranchée, net, au niveau du poignet. Rien ne permettait d’identifier le cadavre, celui d’une femme. Dans la semaine qui suivit, on en découvrit deux autres, assassinées selon le même rituel. Si le meurtrier tuait ainsi en amputant ses victimes, c’était avant tout pour renouer avec ses souvenirs. Il effectuait un voyage dans le temps. Mais pour aller au bout du chemin, il lui fallut emprunter une route que bien d’autres avaient suivie avant lui. Des hommes, des vieillards, des enfants. Des femmes aussi. »

Le début :
"Je vous préviens, c'est un véritable poème...murmura Diméglio"


3 avril 2010

Temps d'écrire

Folie d’écrire, de laisser les mots franchir le barrage du cœur, du ventre, de la raison.

Raison bousculée, aller à la pêche aux mots dans la vase de nos entrailles.

Et même si la plume grince sur le papier, même si la plume coince à l’interligne,

continuer, ne pas lâcher, tracer, tracer, coûte que coûte, poser les signes sur cette page parfois trop blanche, parfois trop courte.

Courtes me paraissent ces heures d’évasion, je voudrais qu’elles s’étalent, qu’elles s’étirent à ne jamais finir.

Ne jamais finir d’écrire, de laisser sortir ce jus sombre et surprenant.

 

" Ecris, écris, me souffle la petite voix intérieure de la passion, écris, écris, et plus tu écriras plus tu sauras"

Tu sauras d’où tu viens, tu sauras qui tu es, tu sauras même où aller.

Aller là où te porte ta voix, là où t’entraînent les mots, un peu plus loin, encore un peu.

Peu importe la peur, peu importe le temps, ça demande de la patience, parfois même de la souffrance.

La souffrance de fouiller dans les replis, dans les recoins, ceux que la lumière n’atteint pas.

Pas évident d’y regarder de plus près, dans ces coins là, ça poussière, ça grisaille, ça s’entasse, ça s’encrasse et ce n’est pas beau d’y mettre les doigts.

Les doigts qui tripaillent dans ce tas épais et sombre, ce tas d’émotion, de remords, de colère, de regrets.

Regrets de n’avoir pas dit, pas pu, pas fait.

Fait du beau, du joli, de l’honnête, du facile.

Facile à dire, mais plus difficile à faire, les belles choses.

Les belles choses, on les voudrait pour nous, tout le temps, mais ça s’échappe, ça fout le camp, comme le bout de savon trop mouillé qui ne veut pas nous laver.

Nous laver de nous-même, c’est ce que nous voudrions dans l’écriture, se débarbouiller, se décrasser, faire le ménage et s’apprivoiser.

Apprivoiser ce cœur qui n’en fait qu’à sa tête, sursaute et tressaute au moindre courant d’âme.

Ame qui vive dans nos ventres surchargés, âme qui pleure dans nos cœurs éventrés.

Eventrés de douleur, éventrés de terreur, reste l’écriture pour panser nos plaies jamais refermées.

Refermer le cahier quand les mots sont posés, ranger la tripaille dans le ventre allégé, clore la bataille contre soi-même menée.

Mener son cœur au repos, il l’a bien mérité. Jusqu’à la prochaine page. Jusqu'à la prochaine plage. Plage de temps. Temps d'écrire. De s'écrire.

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© Fabienne Rivayran janvier 2010

 

31 mars 2010

Quand les "Noires" font salon

Je l'avais dit, je l'ai fait.
Dimanche, Frédérique,et moi avons tenu le stand de l'association des
Noires de Pau au salon du livre de St Vincent de Tyrosse.

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Une belle journée de partage autour du livre et des mots.
Expliquer le but de notre association, conseiller le chaland sur les différents recueils et roman proposés, visiter les autres exposants, admirer le savoir-faire de la relieuse ou de l'enlumineur, feuilleter au hasard des étals.
Et bavarder avec ma camarade de notre passion commune... l'écriture!!!

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Vivement le prochain salon!!!

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