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L'atelier de Fabeli
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7 novembre 2011

La muette

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La première phrase..."Au moins de septembre, j'ai reçu, à mon domicile, une lettre provenant d'Iran"

Ce court roman raconte sous la forme d'un journal intime, l'histoire de Fatemeh, 15 ans, qui va bientôt être pendue.

Ce journal est pour elle le moyen de ne pas perdre le fil de sa courte existence. Avec la vivacité et la fraicheur de son âge, elle raconte la prison, la peur, le soutien timide de son jeune gardien.
Elle raconte sa famille, le quartier populaire dans lequel elle a vécu, elle raconte son quotidien, l'école, la rue bruyante, les cancans des femmes, la peur des mollahs. Elle raconte "la Muette", sa tante, si belle, si libre malgré son silence, et sa mère, modèle d'obéissance aux lois islamiques.
Elle raconte encore son père, tiraillé entre l'amour qu'il porte à sa soeur (la Muette) et à sa fille, et sa peur de la Loi.

Fatemeh raconte enfin comment, en Iran, aujourd'hui, l'amour réciproque entre un homme et une femme peut les conduire à la mort. Comment, en Iran, aujourd'hui, on marie de force une fille de quinze pour la faire taire. Comment, en Iran, demain, Fatemeh sera pendue pour avoir refusé de continuer à être  enfermée et violée par son mari.

Ce livre est un cri d'amour et de révolte qui m'a profondément remuée. Au-delà de la fiction, on ne voit qu'une terrible réalité vécue par des millions de femmes aujourd'hui.

Ici, chez Liliba, une note de lecture très complète sur La Muette.


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1 juin 2011

Le passage secret d'AlainX

J'ai enfin trouvé le temps de lire le récit de vie publié par le blogueur AlainX.

Dans  "Le passage se crée"  Alain Rohand raconte, se raconte avec pudeur. Sous forme de lettres qu'il adresse à celles et ceux qui ont balisé son parcours peu commun, il évoque le bouleversement qui a marqué sa vie alors qu'il était enfant. Dans ce récit d'une vie peu ordinaire, on suit le cheminement intérieur d'un gamin qui va se construire en luttant contre la maladie qui voudrait le terrasser.

J'ai beaucoup aimé la construction de ce récit qui évite le "pathos" pour ne garder que la lumière parfois fragile mais inextinguible de l'espoir.

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14 février 2011

L’homme de Kaboul

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Cédric Bannel
A paraitre le 3 mars aux éditions Robert Laffont

Canalblog
m’a proposé de participer à un concours pour gagner un bon d’achat chez Robert Laffont. Il s’agissait de lire en avant première le dernier roman de Cédric Bannel…patron de Canalblog !

En bref, il s’agit de faire du buzz, de ramdam, de la rumeur, quoi !
Nous partîmes 120, combien arrivèrent ?
Moi, en tout cas, je suis arrivée au bout du bonhomme de Kaboul.
La vérité, rien que la vérité ? Ce genre de thriller politico-policier, ce n’est pas ma tasse de thé habituelle. Mais je suis une fille de parole, cochon qui s’en dédit !
Donc j’ai lu.

Ça commence comme ça :

-A quoi pensais-tu en appuyant sur la détente ? demanda Oussama
-A appuyer sur la détente.

Là, déjà, dans le début, vous avez un aperçu d’une partie de la situation. Ils sont un bon nombre, au fil des pages, à ne pas penser à grand chose en appuyant sur la détente. N’oubliez pas le gilet pare-balles, ça canarde sec chez Bannel.
Kalachnikov, fusil d’assaut, lance roquette, Beretta, GSH18… Et nous en sommes seulement à la page 15 ! ! !
Vous ai-je dit que la plus grande partie de l’action se déroule à Kaboul ? Ceci explique sans doute cela.

Kaboul, capitale de l’Afghanistan, presque 3 millions d’habitants, ses grands hôtels de luxe, ses souks, ses ruines de guerre, ses chantiers de reconstruction, ses attentas suicides, ses soldats à tous les carrefours, ses terroristes…
Une ville où il doit faire bon vivre, sûrement. Une ville qui ne demande qu’à renaître de ses cendres, à se reconstruire, une ville grouillante d’activités humaines.
A Kaboul comme ailleurs, on aime, on rit, on meurt… et certains, justement, aimeraient bien qu’on meure un peu moins à Kaboul, surtout bêtement, à cause d’un petit malin qui s’équipe d’explosifs comme d’autres se parent de bijoux et s’en va faire un tour dans la foule bien dense d’un marché, d’un bar, d’un autobus.
Oussama Kandar fait partie de ceux-là (non, pas ceux qui s’envolent au paradis en miette, ceux qui cherchent à rendre Kaboul vivable)

Oussama, on le classe tout de suite du côté des gentils. Bon flic, bon mari, bon soldat, bon musulman. Et modeste avec ça ! Le type qu’on rêve d’avoir comme voisin. Il essaie de rester gentil malgré un environnement peu propice à la bienveillance. Corruption, délation, passe-droit, abus de pouvoir, arrestations arbitraires, tortures, obscurantisme...
Bienvenue à Kaboul !

Il faut toute la grandeur d’âme et la sincérité d’un héros pour résister encore et toujours à l’horreur quotidienne. Mais il y croit, Oussama ! Il veut croire que son pays saura vaincre la bêtise humaine et se redresser, fier et libre. Alors il se bat chaque jour, avec l’aide de ses amis et de son dieu, pour éloigner le spectre du retour des Talibans. Et on veut y croire avec lui (la lecture de ce livre avait d’ailleurs une résonance bien particulière avec les articles de journaux qui suivent de près l’actualité en Tunisie et en Egypte)

 Je ne vous parlerai pas de l’intrigue tissée par l’auteur autour de « l’homme de Kaboul » C’est une intrigue bien ficelée, avec son lot de mystères, d’enquêtes rebondissantes, de poursuites haletantes (et mitraillantes !), de découvertes exaltantes.
Je ne vous parlerai pas de l’imbroglio politique qui justifie cette intrigue. C’est un imbroglio bien ficelé, avec ses politiciens véreux, ses espions secrets, ses ressorts cachés, ses magouilles financières qui jonglent avec l’argent public sous le nez de  « naïfs » chefs d’états.

Moi, je vous parlerai juste d’une ville en devenir, dans un pays qui ne veut pas s’avouer vaincu. Un pays meurtri mais vivant et bien décidé à le rester.
Oussama Kandar, mollah Bakir, Malalaï et son réseau de femmes… Ce sont des personnages de fiction, mis en scène selon la volonté littéraire d’un auteur. Mais en me donnant envie de lire jusqu’au bout son histoire, Cédric Bannel m’a convaincue qu’il existe aujourd’hui des hommes et des femmes qui ressemblent à ses héros. Des hommes et des femmes de chair et de sang qui doutent, qui tâtonnent, qui agissent, cherchant une voie vers la liberté dans un pays qui n’a rien de fictif.


Fabienne Rivayran 14.02.11

Vous voulez un résumé précis de l'intrigue? C'est


6 janvier 2011

Ritournelle de la faim

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JMG Le Clézio
Prix Nobel de littérature 2008

De Le Clézio, je gardais en mémoire « La ronde et autres nouvelles », qui m’avait impressionnée. Je voulais à présent lire de cet auteur un roman. J’ai été servie ! Un vrai roman qui raconte une histoire, avec des personnages qui se détachent des pages pour prendre vie, avec de la lumière, de la pluie, du soleil. Avec des sentiments, aussi. Des cœurs qui battent, des voix qui chuchotent ou s’emportent. Un vrai roman.

L’histoire d’Ethel, une jeune fille qui passe de l’enfance à l’adolescence au moment où la France passe de la paix à la guerre. Mais il n’est pas question ici de guerre "guerroyante", de combattants "combatifs". L’héroïne, c’est Ethel et non pas l’Histoire. Ethel qui découvre que le paradis de l’enfance reste inaccessible et que le monde des adultes a bien des visages. Celui de ses parents, englués dans leurs rancoeurs conjugales, de sa famille, ces Mauriciens venus s’établir en France avec une fortune parfois trop « voyante », celui des escrocs reçus dans les salons des « pigeons » crédules, celui des soldats Allemands aperçus dans leurs machines de guerre. Celui de Xénia, surtout, l’amie de cœur. Xénia qui appartient à l’enfance et qui devra y rester.
On finit par comprendre en refermant ce roman que la mère de l’auteur transparaît derrière les traits de la courageuse Ethel. Il s’agit de rendre hommage à l’histoire maternelle, à cette « jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans »

J’ai beaucoup aimé ce roman même si j’ai eu du mal avec les 20 premières pages, ne saisissant pas le fil conducteur. Je croyais même avoir affaire à un recueil de nouvelles! Et puis le charme d’Ethel a opéré. Je me suis laissée emporter par l'énergie de cette jeune fille d’apparence fragile mais pourtant si déterminée.

J’ai aimé le style de l’auteur, à la fois très écrit et très libre. Pour une fois j’ai vu la guerre pour ce qu’elle a dû être pour bon nombre de Français. Quelque chose qui venait alourdir un quotidien déjà miné par des problèmes personnels. La grande Histoire tenue à distance par les petites histoires de tous les jours.
Un beau roman d'apprentissage, qui me donne envie de continuer à explorer l'univers de cet auteur.


Récemment, j'ai lu également ZIG ZAG, un recueil de nouvelles
écrit à quatre mains par de joyeux "polardeux".

Si voulait savoir ce que j'en pense, c'est par ici!!!





19 octobre 2010

Les dessous de tables

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Nicole Versailles
Editions Memory Press 2010

 

J’aurais pu le commander chez mon libraire, avec lui tout est possible.

Mais passer directement par l’auteure, imaginer la dédicace manuscrite, savourer ce lien postal entre elle et moi, un pas de plus vers la réalité d’une rencontre possible, un jour, peut-être…

Et puis, un midi, l’enveloppe est là, dans ma boite aux lettres. Débarrassés de leur habit de papier, « Les dessous de tables » sont entre mes mains. J’aime la couverture, blanc virginal barré de rouge, j’aime le clin d’œil de l’image inversée. Mais je n’ai pas le temps de lire, là. Juste 30 minutes, avant de repartir, rendez-vous chez le kiné.
Non, je l’ouvrirai ce soir, tranquille, après le dîner, quand la cuisine sera rangée, nettoyée, quand la fille aura fini de dire "maman-ci, maman-là", quand l'homme sera occupé à la télé ou à ses propres lectures, quand le linge sera mis à sécher, quand je pourrai rejoindre mon bateau-lit, celui qui m’emmène en voyage de lecture. Oh ! Que c’est loin, ce soir !

Donc, j'ai moi aussi regardé ce qu'il se passe sous la table, pendant ces repas de tous les jours ou de fête, quand on croit que tout va bien... et puis non, à bien y regarder, rien ne va, il y a des petites fêlures (et pas seulement sur la vaisselle!), il y a même parfois de grosses cassures.
Et voilà l'auteure qui entre en scène et met en lumière les fêlures, cassures et autres brisures de vie.

Chaque histoire est concoctée avec précision, il y en a pour tous les goûts. Un petit meurtre par-ci, un chagrin d'amour par-là, de vilains souvenirs qui reviennent à la gorge... Bon appétit, m'sieur-dames!!! la vie est rarement un repas tranquille!

Mes trois préférées

L’échange- Les amis de Gustave- Une bonne soupe en sachet.



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14 septembre 2010

Loin d'eux

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Lorsque Luc est parti, ses parents, Jean et Marthe, ont pensé que c’était mieux pour eux trois. Gilbert et Geneviève, son oncle et sa tante, eux aussi ils y ont cru. Mais pas Céline, sa cousine.

Elle, c’est la seule qui n’a pas été surprise, la seule à avoir craint que ce qui en Luc les menaçait tous finisse par s’abattre sur eux.

C'est le premier roman de Laurent Mauvignier et dès la première page je retrouve cette écriture si particulière qui m'avait surprise dans "Des hommes" paru l'année dernière. Surprise mais séduite!
Phrases rallongée, tortueuses, déstructurées, qui rendent si bien compte de l'état mental des personnages.
Tout la famille évoque en silence, à tour de rôle, la mort de Luc. Le père, la mère, l'oncle et la tante , et la cousine, Céline, si proche et qui pourtant n'a rien pu empêcher puisqu'elle était si loin de lui,. Lui, parti à Paris, parce que c'est à Paris que l'on part quand on n'en peut plus de cette vie de province étriquée, calculée, remâchée.
Tous ruminent mentalement sous la plume de l'auteur, avec, en filigrane, ce POURQUOI écrit à l'encre du chagrin.
Pourquoi n'ont-ils pas su faire ou ne pas faire les mots, les gestes, ceux qui l'auraient tenu en vie, avec eux.

"Loin d'eux", c'est l'histoire d'un drame ordinaire sur le fossé creusé  entre ces petites gens de province, ceux qui ont démarré le boulot à 15 ans à l'usine, et la suivante, celle qui cherche d'abord à vivre. Et vivre,, c'est partir loin d'eux, dans un ailleurs où tout peut s'inventer, comme un écran de cinéma vierge. Vivre,  c'est parfois aussi mourir.
J'ai apprécié la simplicité et la grande humanité de ce court roman dans lequel Mauvignier enchaîne les monologues intérieurs de façon magistrale. On est dans leur tête, à tous, et on finit par se dire que nous, on fera tout pour ne pas en arriver là. Trouver les mots...

Le début...
« C’est pas comme un bijou mais ça se porte aussi, un secret. Du moins, lui, c’était marqué sur le front qu’il portait une histoire qu’il n’a jamais dite. Ou bien, s’il l’a dite, c’est à mi-teinte à travers des formules à lui, tout en mystères quand pour seule vérité il a laissé, griffonné dans sa chambre, sur un post-it, un bout de phrase écrit au stylo à bille noir mais dont l’encre était complètement foutue. »


15 août 2010

Elle fait des galettes...

...c'est toute sa vie

De Karine Fougeray

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Aux éditions Delphine Montalant

Recueil de 14 nouvelles assez courtes, instants de vie croqués autour du bord de mer, quelque part en Bretagne.

Justement, j'ai lu ce livre pendant mon séjour à Capbreton, accompagnée des senteurs marines et du cri des mouettes, j'étais dans l'ambiance!!!

J'ai bien aimé ces nouvelles parfois tendres (Elle fait des galette... Comment ne pas perdre la tête), parfois grinçantes (un amour de crustacé, A la pêche)

Certains personnages sont  justes esquissés, comme dans une aquarelle, mais pourtant on saisit l'ensemble dans son harmonie.

6 juillet 2010

Dernière station

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Dans la famille "Polar", je vous présente Jean Christophe Tixier, qui propose de vous déposer à la "Dernière Station.

Ames sensibles s'abstenir, le voyage n'est pas de tout repos!

Au fil des stations vous trouverez quelques cadavres de filles pas beaux à voir, une équipe de flics sur les dents et un vieil Ours solitaire qui va reprendre du service.

Et n'oubliez pas de prendre un parapluie, ça pourra servir!!!

 

La quat' de couv' :

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J'ai dévoré ce polar en 3 jours (eh! j'ai une vie à côté! ).
J'ai aimé :

  • Le héros attachant dans sa quête de réussite littéraire.
  • L'équipe de flics sympa (j'adore Yolanda qui materne son chef).
  • L'intrigue qui sort des sentiers battus par les séries policières de la télé.
  • Le duel entre l'ancien flic et le nouveau
  • L'importance des aléas climatiques, qui surlignent l'atmosphère de l'enquête.

Dernière station a obtenu le prix des lecteurs du grand prix VSD.

JC Tixier est membre des Noires de Pau, auteur de nouvelles publiées chez In 8,
et organisateur du salon Un aller retour dans le noir qui aura lieu les 1er, 2, 3 octobre 2010 à Pau.


11 avril 2010

Les orpailleurs

Traqueurs d'or...

9782070406388

Je découvre cet auteur (mieux vaut tard que jamais) avec ce roman acquis lors su salon du polar de Pau à l'automne dernier.
Je me joins au choeur des louanges lues ici ou là... un très bon polar, avec une intrigue qui vous incite à souhaiter vivement expédier les affaires courantes pour vous retrouver au chaud sous la couette, lunettes sur le nez et livre en main.

Beaucoup de personnages, un peu difficiles à suivre au début...et puis tout s'installe et on se laisse porter, emporter!

Deux figures se dégagent, Nadia, la juge d'instruction, avec son histoire familiale qui finit par rejoindre l'intrigue criminelle. Et Rovère, le flic cassé, adepte des alcools forts pour surmonter une histoire personnelle poignante.
Je suppose qu'à sa sortie, en 1993, ce roman a fait preuve d'innovation avec ses scènes macabres très visuelles, sa construction éclatée sur plusieurs voix (dont celle de l'assassin) et cette intrigue en lien avec l'Histoire des camps de concentration.

La quat'de couv'

« La main droite avait été tranchée, net, au niveau du poignet. Rien ne permettait d’identifier le cadavre, celui d’une femme. Dans la semaine qui suivit, on en découvrit deux autres, assassinées selon le même rituel. Si le meurtrier tuait ainsi en amputant ses victimes, c’était avant tout pour renouer avec ses souvenirs. Il effectuait un voyage dans le temps. Mais pour aller au bout du chemin, il lui fallut emprunter une route que bien d’autres avaient suivie avant lui. Des hommes, des vieillards, des enfants. Des femmes aussi. »

Le début :
"Je vous préviens, c'est un véritable poème...murmura Diméglio"


22 février 2010

Parce qu’elle le valait bien

Coffret de 4 nouvelles paru en 2009

Collection la porte à côté - Editions In8

 

Quatre histoires de femmes très différentes. Blanches ou noires, jeunes ou vieilles, grosses ou maigres. Des femmes, tout simplement.

Des femmes qui aiment, qui doutent, qui souffrent, qui osent…

4 styles, 4 voix, 4 univers décalés.

 

Mortel embonpoint Cédric Simard

Le début...« Tanaka aime les grosses. Oui, il les adore même »

Streep tease Agnès Fonbonne

Le début...« Ça c’est vrai, il sent mauvais Dédé, je peux pas dire le cointraire »

Tête nue Fantah Touré

Le début...« Depuis que je suis installée dans cette maisonnette au bord de la mer, je dors un peu mieux »

Qui peut savoir Pierrette Vergès

Le début...« Devant le restaurant, soudain, j’éprouvai une gêne. »

J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce recueil, intriguée par ces 4 histoires si différentes mais qui donnent toutes à voir des femmes attachantes.

Ajout du 05.03.10 :Pour répondre au commentaire de Stéphanie...

J'ai accroché avec toutes les nouvelles. Peut-être, un peu plus de difficulté avec "Qui peut savoir" dont l'écriture, très hachée, m'a un peu destabilisée. Je ne la trouvais pas en rapport avec la narratrice.
Quant à ma préférence, elle va à "Tête nue", dont le thème et l'écriture sensible et dépouillée m'ont touchée.
Pour "Streep tease", je me suis laissée totalement emmenée dans le quotidien étouffant de cette narratrice débordée par son Dédé, jusqu'à la chute (une vraie chute de nouvelle!).
Enfin, "Mortel embonpoint" m'a amusée par son côté subversif, même si la fin est plus convenue.

Je ne veux pas dévoiler davantage ces 4 histoires. Ce sont de courtes nouvelles et si je parle trop, j'aurai vite fait de vendre la mèche et de gâcher le plaisir de futurs lecteurs!!!



Fin de la pause, je reviens ... mercredi, avec la nouvelle du mois!

 

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