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L'atelier de Fabeli
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15 mai 2014

Dernières lectures

tachTachycardie : Je découvre l'univers d'écriture de Frédéric Villar avec ces trois nouvelles. Une écriture souple, actuelle mais soignée. Un univers qui donne, surtout dans le premier texte,  la part belle au Sud, sa lumière, sa chaleur, son tempérament! Mais, derrière les décors de fête, derrière l'amabilité climatique, l'auteur ne perd pas de vue l'humanité de ses personnages, leur fragilité face aux béances d'une société qui, elle, perd un peu plus chaque jour son humanité.

 Adele-et-Lee

Adèle et Lee : Une nouvelle qui reprend un thème classique de la littérature : la jeune élève qui tombe amoureuse de son professeur. Oui mais, il y a chez Mélikah Abdelmoumen un ton, une façon de raconter cette aventure, qui m'a tenue de bout en bout.

Extrait : " Lee parlait le français avec cet accent irrésistible qu’ont les Américains qui sont de vrais francophiles : léger, presque imperceptible, aguichant comme un secret. Il avait les cheveux noirs et portait la moustache sans la moindre touche de ridicule. Un croisement entre Freddie Mercury et Don Draper, de la série Mad Men."

 

Lamour-sans-le-faire

L'amour sans le faire : Joncourt, on me dit toujours que c'est bien mais je n'avais jamais rien lu de lui. Erreur réparée! Il me semble qu'il y a un proverbe qui dit : "quand tu ne sais plus où tu vas regarde d'où tu viens". Et c'est tout à fait ce que raconte ce roman tendre et solaire à la fois. Franck rend visite à ses parents par surprise, dans la ferme familiale. Les parents se barrent en lui laissant Louise, leur belle-fille et Alexandre, son fils. Ces trois-là vont s'apprivoiser, se toucher, se parler. Rien de mièvre, juste une douceur et une justesse qui m'ont beaucoup touchée.

Ici l'avis de la "facétieuse Lucie"

 

3h

Trois heures avant l'aube : le dernier né de Gilles Vincent. Un très bon polar, une intrigue originale, plantée dans notre actualité quotidienne. La commissaire Aicha Sadia mène la danse, suivie par des personnages de flics attachants (un petit regret : j'aurais aimé voir Sébastien Tourraine un peu plus présent)

La 1ère phrase : "Il y aura les mots et les mutilés. Les blessures, le cartilage, le chaos."

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Beso de la muerte : Gilles Vincent toujours. J'ai beaucoup aimé ce polar à l'intrigue franchement teintée d'histoire. Le roman évolue en aller-retour entre l'Espagne de 1936 et Marseille aujourd'hui. Il est question de secrets d'état et de secrets tout courts, il est question d'amour et de passion et le souvenir du poète Garcia Lorca va mettre en lumière une tragédie bien réelle.

La 1ère phrase : "La poussière soulevée par les pneus de la camionnette formait un large sillon beige, une cicatrice floue au travers la nuit bleutée de Grenade"

 

 

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