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L'atelier de Fabeli
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23 février 2013

Le murmure des nuages

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"Le murmure des nuages" Thierry Radière

Paru chez Emoticourt janvier 2013

Présentation de l'éditeur : Dans ce récit délicat et touchant, Thierry Radière nous fait entendre Le murmure des nuages produit par les séances d'aérosol que sa petite Miri, sept ans, doit subir deux fois par jour pour soulager sa mucoviscidose.

 

Thierry et moi, je ne sais plus comment nous sommes devenus "amis" sur le Mur. Qui a demandé l'autre? Mais j'ai très vite pris beaucoup de plaisir à découvrir les extraits de textes publiés presque quotidiennement sur sa page FB. Chaque matin la perspective de découvrir son univers d'écriture, comme une gourmandise attendue quotidiennement. Et au fil des semaines, j'ai bien vu que nous étions de plus en plus nombreux à guetter cette gourmandise! L'écriture de Thierry est teintée d'une poésie réaliste et sensible, parfois mystérieuse, comme s'il avait accès à certains mondes que je ne connais pas mais qu'il me laisse entrevoir.

Dans le murmure des nuages, récit intime qui évoque le quotidien de sa fille, Miri, atteinte de cette terrible maladie qu'est la mucoviscidose, la voix de Thierry se fait entendre sur un registre pudique mais sincère. J'ai suivi le fil des pensées de ce papa attentif avec une grande émotion. Sans dissimuler l'aspect technique des soins indispensables à Miri, Thierry livre ses inquiétudes, ses doutes et ses espoirs. Mais jamais il ne tombe dans la facilité de la sensiblerie. C'est en gardant la tête dans un ciel poétique, qu'il est parvenu à me faire entrer dans son quotidien de papa-soignant. Auprès de lui, j'ai préparé l'appareil avec minutie, installé Miri avec tendresse, compté les secondes en surveillant la pendule de la cuisine. Assise là, dans la douce tiédeur du nuage de vapeur, j'ai écouté le monologue murmuré par ce papa-poète qui offre à sa fille le plus beau des voyages, au cœur de son amour.

 

 

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18 février 2013

"Mon prochain gros truc"

J'accepte de répondre au TAG de Chris Simon (blogueuse active et auteure de plusieurs ouvrages publiés en numérique) et de vous parler de mon prochain projet.

1) Quel est le titre de votre prochain texte?

Pour le moment, le fichier se nomme "Hier encore" mais je ne pense pas que ce sera le titre définitif. J'ai comme autre idée : "Face au mur". Je pense que le titre s'imposera à un moment donné en cours d'écriture. (ici on verra ce que je pense de la chasse au titre!)

2) D'où vous vient l'idée principale?

Il s'agit d'une émission de TV qui m'a bouleversée. L'idée est venue quelques jours après. Je ne sais plus qui a dit "on écrit sur ce qui nous fait peur". Il y a de ça!

3) A quel genre appartient-il?

Je suis nouvelliste dans l'âme donc se sera une nouvelle longue. (Cependant, comme disait ma maman "ne jamais dire jamais", je ne dis pas que je ne passerai pas un jour au roman!)

4) Si votre texte était adapté au cinéma, quels acteurs verriez-vous dans les rôles principaux?

Je ne sais pas, c'est encore trop tôt pour imaginer des visages aussi réels!

5) Quel est le synopsis du texte en une phrase?

Une femme croyait avoir fermé une porte à clef sur son passé, une voix va tout faire voler en éclats.

6) Allez-vous être publié par un éditeur ou en auto-édition?

Jusqu'à présent mes ouvrages ont été publiés par des éditeurs (Jacques Flament éditions et Emoticourt) Mais l'auto-édition me tente aussi...à suivre.

7) Combien de temps avez-vous mis pour produire votre premier jet?

J'ai procédé par étape : dans un premier temps, je me suis documentée sur le sujet que je souhaite aborder. Lectures, recherches sur le Net... (Environ 1 mois 1/2). Ensuite j'ai "jeté" sur papier tout ce qui me venait, scènes, dialogues entre les personnages, réfléxions personnelles (environ 1 mois) A présent, il faut que je trouve un cadre géographique et temporel à mon histoire. Pour Météo marine, publiée en janvier, j'ai travaillé pendant 6 mois (faut dire que je ne suis pas écrivain à temps plein! J'ai une activité professionnelle et une vie de famille!)

8) A quel autre livre pouvez-vous le comparer?

 Je ne sais pas répondre à cette question. par contre je peux citer les auteurs de nouvelles qui me touchent particulièrement : Annie Saumont, Joyce Carol Oates, Raymond Carver, Jim Harisson, Le Clézio...

9) Qui ou quoi a inspiré l'écriture de votre livre?

 Le témoignage d'une femme dans un reportage télévisé. J'ai été bouleversée par la force de caractère de cette jeune fille malgré ce qu'elle avait subi.

10) Que pourriez-vous dire pour piquer l'intérêt de votre lecteur?

Je reprends la réponse à la question 5 : "Une femme croyait avoir fermé une porte à clef sur son passé, une voix va tout faire voler en éclats."

 

Je remercie Chris Simon pour ce "gros truc"!

Et je voudrais bien connaître les "prochains gros trucs" de Phil, Eric, Emma, et tous ceux qui voudront bien nous parler de leurs projets!

 

11 février 2013

Je suis un écrivain

 

Je viens de terminer le livre de Laurent Herrou, "Je suis un écrivain". La présentation sur le site de l'éditeur n'a pas manquée de me faire sourire : "On recommanderait cette lecture non seulement à quiconque se mêle d’écrire, mais à tous ceux qui ont charge de ces résidences qui pullulent, quant au traitement que réserve la société civile à la chose artistique en général, et la littérature en particulier."

Parce que justement, je me mêle d'écrire! Alors je me suis dit : voyons ce qu'en dit ce garçon.

Je le connais peu, même si je sais que nous avons deux éditeurs en commun (finalement, ce n'est pas rien!). Du coup, je me suis sentie autorisée à solliciter son amitié sur le grand mur aux multiples visages. Puis j'ai lu "Les pièces" (paru chez Emoticourt) qui m'a permis de l'apercevoir au fil de cette troublante visite de son enfance.

"Je suis un écrivain", ça commence comme ça : "On parlait de nous, de l'avenir, on parlait de la culpabilité et de la peur, on parlait de lui et de moi."

Ce qui m'a plu dans le livre de Laurent, c'est cette franchise évidente : Ecrire c'est parler de soi. Que l'on se cache ou pas derrière la fiction (Laurent ne se cache pas, il s'affiche sincèrement!) on parle de soi.

Saisissant le prétexte de raconter son séjour en résidence dans un petit village du sud de la France, l'auteur parle de ses doutes, ses peurs, de son statut d'auteur.

"Je suis un écrivain" pour moi mais le suis-je aussi pour les autres?
Dans ce charmant petit village, l'arrivée d'un artiste déclenche... l'indifférence : "Très vite, j'a compris qu'ils s'en foutaient."
Pourquoi? Que voient les habitants du village dans ce garçon en short court et cheveux longs?
Un profiteur? Un mois hébergé gratuitement et payé à ne rien faire (écrire ce n'est pas vraiment faire quelque chose!).
Un monstre? "Les écrivains ça fait peur [...] Parce que les mots c'est comme des coups de carabine, sauf que tu ne meurs pas [...]"

Au fil de chapitres courts, construits sous la forme d'une discussion informelle, Laurent Herrou raconte son séjour dans La Maison qui accueille régulièrement des artistes en résidence. Le contrat prévoit que l'artiste n'a pas d'obligation de résultat "officiel" (pas de nombre de pages à écrire chaque jour!)  Mais qu'il doit néanmoins laissé une "trace" de son passage dans la maison, comme si, tout de même, le village voulait sa dîme.

Avec une sincérité qui m'a touchée dès le départ, l'auteur revient sur ces quatre semaines de doutes, de peur, de remise en question. Ses tentatives parfois maladroites parfois cabotines pour entrer en contact avec l'autre, pour se faire voir en tant qu'artiste.
Il évoque son rapport à l'écriture : "l'écriture n’ [est] pas juste ce moment où les doigts se posent sur le clavier. [...] Mais écrire c'est à chaque moment."
La difficulté de se défaire du quotidien, rassurant, pour accepter d'aller vers ce que l'on ne connait pas, la nuit, "la forêt".
De la distance que crée l'acte d'écrire entre l'écrivain et le monde. Ecrire c'est rester à la marge et regarder, écouter, poser des questions.

Je remercie Laurent pour ce beau moment de lecture.

 

jsue

Je suis un écrivain (Laurent Herrou)

Aux éditions Publie.net

 

2 février 2013

Janvier, c'est fait!

 

 Qu'ai-je fait de ce mois de janvier?

Le 1er : je fais la fête, histoire de commencer cette année sous le signe de l'amitié et de la gourmandise.

Le 3 : je reprends le chemin de l'écriture, enfin! Voilà plusieurs jours que je rumine la matière accumulée sur plusieurs semaines par des lectures de documents, témoignages, recherches sur le Net. Le temps est venu de passer à l'action!

Le 13 : Les soins du kiné ont une nouvelle fois réussi à faire refluer la douleur, je retrouve une validité satisfaisante. Et je me dis que peut-être, ce voyage à Paris, je vais pouvoir le faire! J'aimerais rencontrer l'équipe des éditions emoticourt et peut-être certains auteurs que je côtoie pour l'instant en virtuel.

Le 15 : J'accueille avec joie la parution de "Météo marine" chez Jacques Flament Editions. Un format papier pour ma première  nouvelle longue. J'ai passé du temps sur ce texte et le voir prendre vie entre les mains des lecteurs est une belle récompense.

Le 17 : Je retrouve 3 de mes camarades des Noires de Pau à l'Usine des Tramways qui abrite les archives départementales. Nous visionnons sur écran de vieux journaux de 1914. Il s'agit de préparer un appel à texte pour les auteurs de l'association. Nous parcourons la période qui va d'août à décembre. La lecture n'est pas aisée, le sujet est grave mais nous passons un bon moment, émaillé de fous rires qui nous attirent les foudres du personnel!

Le 24 : A la demande d'un prof de français, j'interviens dans une classe de seconde pour présenter le concours des Noires de Pau. En duo avec ma copine Ninou, nous parlons de l'association, du concours, de la nouvelle, du plaisir d'écrire. Les jeunes ont préparé des questions, c'est parfois naïf, parfois judicieux. Je prends goût à ces moments d'échanges avec les jeunes.

Le 26 : Après 2 années de vice présidence, me voilà coprésidente de l'association des Noires de Pau. Avec mon camarade Jean Claude Doléans nous formons un binôme qui a déjà fait ses preuves l'an dernier lorsque la présidente a dû réduire son activité pour cause de maternité. J'aime travailler en duo. J'y trouve un équilibre et une certaine sécurité. C'est enrichissant de confronter deux points de vue. Ma mère disait "De la discussion jaillit la lumière" et c'est exactement ce que je ressens. A deux, on voit mieux et plus loin.

 

Janvier, c'est fait! Voyons ce que me réserve février...

 

 

 

 

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