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L'atelier de Fabeli
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29 avril 2012

Joli mois de mai!

J'aime le mois de mai! Joli mois de mai, promesse d'été à venir et de bonnes nouvelles (par exemple du soleil et du ciel bleu?)

recueil fabyEn ce joli moi de mai, mon recueil de nouvelles "Au cours du marché" fête sa première année d'existence! Bien calées dans le rayon des librairies paloises (Chez Tonnet et au Parvis), ou bien sagement affichées sur Amazone, mes petites histoires font de l'oeil aux lecteurs curieux.

Projet Plein Pau 2012 copie(1)En ce joli mois de mai, ma nouvelle "Deux brunes pour une blonde" parait dans un recueil collectif édité par les Noires de Pau, qui s'intitule : "Les Noires remettent la gomme!"

bougiesEn ce joli mois de mai, je vais souffler, comme chaque année,  quelques bougies d'anniversaire... ben oui, y'a pas d'âge pour ce plaisir-là!

Mai, mai, mai, joli mois de mai...

 1er_Mai_F_te_Du_Travail_Muget

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9 avril 2012

Ecrire en atelier

Jeudi dernier,  j'ai dîné avec mes anciens partenaires de l'atelier d'écriture "A vos Plumes", que j'ai fréquenté pendant 2 ans. Parmi les participants, certains sont devenus des amis. Nous gardons le contact tout au long de l'année.

A l'occasion de nos diners, nous échangeons sur nos projets d'écriture, et plus généralement sur le plaisir (ou pas!) d'écrire. Pour chacun d'entre nous, je pense que le passage en atelier a été bénéfique. Il nous a permis de prendre confiance en nous, de trouver (ou confirmer) notre "voix" d'écriture.

En nous confrontant à des propositions d'écriture parfois ardues ou farfelues, Patricia, notre animatrice, a su nous faire progresser. Sous prétexte de jouer avec les mots, elle a su mettre en valeur nos points forts, nous faire découvrir des techniques d'écriture et une méthode de travail.

Au bout de ces 2 années, nous avons su trouver, pour ceux qui le souhaitaient, la force de travailler seuls, de faire preuve d'exigence envers nous-même pour retravailler nos textes et mener des projets d'écriture à terme.

Je voudrais dire à ceux qui n'ont jamais participé à un atelier d'écriture, qu'un atelier n'est pas du tout synonyme d'obligation, de travail, de contrainte.

Non, un atelier d'écriture, un bon atelier d'écriture, est synonyme de partage, de découverte des autres mais surtout de soi-même : les mots partent souvent du ventre! Et on n'écrit pas toujours les belles choses que l'on aurait voulu.

Dans un atelier, on écrit beaucoup, bien sûr, mais on rit aussi beaucoup! Et on apprend dans le jeu et la bonne humeur. Ce que nous pensions être un combat, "moi contre les mots", devient une alliance, "moi avec les mots".

Et même si le premier pas vers l'atelier est souvent difficile (on avance vers l'inconnu, des inconnus!), après la première séance, on se dit vivement la suivante!!!

 

4 avril 2012

L'Urgence et la Patience

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Je suis abonnée à la revue "Lire". Je lis aussi de temps en temps "Le magazine littéraire" mais je ne paye pas pour ça. Je l'emprunte à la médiathèque. Parce que dans celui-ci, je ne comprends pas tout, c'est un magasine intellectuel (pour moi). Alors, ça m'ennuie un peu de payer.

Dans "Lire", ça va, j'arrive à suivre. Avec plaisir, même.

Je commence par le début, l'édito de François Busnel. J'aime bien François Busnel, je crois l'avoir déjà dit.

Ensuite je passe à la chronique de Frédéric Beigbeder. J'avoue, je n'ai jamais lu un livre de Beigbeder. Au début, je n'aimais pas le personnage, trop superficiel et décalé pour moi. Et le peu de pages feuilletées par-ci par-là ne me donnait pas envie d'approfondir.

Mais je dois reconnaître que ses chroniques me font souvent sourire. Cette fois-ci, dans le numéro d'avril, il brode autour du dernier livre de Jean Philippe Toussaint, "l'urgence et la patience".

Extraits :

D'un côté, il faut une urgence... On écrit comme on tombe amoureux : un livre s'impose à soi... On aurait peut-être aimé écrire autre chose... on avait une meilleure idée... Il [l'écrivain] n'a qu'un livre à écrire, celui qui sort de son ventre."

"...La patience. Pour bien écrire il faut savoir attendre... On imagine souvent l'écrivain au travail comme un glandeur inquiet de se faire poser un lapin par les Muses : c'est exactement ça... Ecrire suppose du temps, de l'ennui, du silence, de la solitude... Ecrire, c'est aussi se retenir d'écrire."

"... quelle angoisse épouvantable. Rendez-vous compte : un écrivain est un dingue qui doit travailler sans travailler, un fou qui doit agir à la fois vite et lentement..."

"Aujourd'hui, moi...j'attends l'urgence. Merci à Toussaint de me fournir une bonne excuse... Sachez qu'un romancier affreux, sale et méchant, allongé sur une banquette à quatre heures du matin est avant tout quelqu'un d'extrêmement patient."

 

 

3 avril 2012

Semaine du 26 mars au 1er avril

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Lundi 26/03
: Sortie ciné pour aller voir "38 témoins" de Lucas Belvaux. Je suis légèrement fan de Yvan Attal depuis son "Rapt", donc malgré les critiques mitigées de la presse, j'ai décidé de me faire ma propre idée (on n'est jamais mieux servi que par soi-même!)

Une nuit, dans une rue déserte, au milieu d'un ensemble d'immeubles, une femme est assassinée. Personne n'a rien entendu, rien vu. Personne?

J'ai beaucoup aimé ce film lent et sombre (à tous points de vue, ambiance et lumière) qui pose la question de la responsabilité collective. Yvan Attal donne à son personnage suffisamment de profondeur (j'allais dire de lourdeur) pour le rendre crédible et attachant. "Un témoin qui se tait, c'est un salaud" mais quand 38 personnes affirment ne rien avoir entendu... Ces 38 témoins, c'est moi, c'est vous, c'est nous... On aurait fait quoi?

Vendredi 30/03 : Je m'improvise attachée de communication et je rédige (avec l'aide d'une copine!) le dossier de presse qui présentera le nouveau recueil des Noires de Pau. Ça me plait bien comme job!

Dimanche 01/04 : Je tente l'écriture d'une nouvelle plus longue que mon format habituel. Je tâtonne un peu, ne sachant pas jusqu'où je peux développer mon histoire. J'ai la sensation d'emménager dans une maison plus grande que la mienne: une fois mes meubles posés, il reste encore beaucoup de place et je ne sais pas quoi en faire!

 

 

 

 

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