Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'atelier de Fabeli
L'atelier de Fabeli
Visiteurs
Depuis la création 30 019
30 janvier 2012

Semaine du 30.01 au 05.02

Lundi 30/01 : j'en suis toujours à me documenter sur le milieu de la course automobile. J'interroge Nounours chéri qui a fréquenté le circuit de Pau en spectateur pendant des années. Et je me souviens soudain des BD de Michel Vaillant. J'irai en chercher à la médiathèque. Ce qu'il me faut, ce sont des images pour "apréhender" ce monde que je ne connais pas.

Mardi 31/01 : J'ai toute une liste de blogs dont je guette la parution de nouveaux billets. De temps en temps j'en rajoute un, comme celui-ci : Le blog d'Eric Scilien. J'aime le ton et en plus c'est un "collègue", nous avons le même éditeur!

Mercredi 01/02 : 2H sans quitter mon bureau ce matin. Pour obtenir enfin quelque chose qui a un début, un milieu, une fin. L'après-midi, je passe aux archives départementales pour feuilleter les journaux qui parlent du grand prix de pau 2007. Prise de notes en vrac, on verra bien ce qui peut servir.

Jeudi 02/02 : Déjeuner avec une copine d'écriture. Elle aussi patine sur sa nouvelle! Décidément, la piste du grand prix est glissante! Dans l'après-midi, en attendant le client, je feuillette une BD de Michel Vaillant (j'ai dévalisé le stock de la médiathèque!) En plus l'histoire se passe à Pau. C'est amusant de reconnaitre le décor de ma ville en BD!

Vendredi 03/02 : ce matin, je me suis enfin décidée à proposer mon second recueil nouvelles à un éditeur. Pour cette petite maison d'édition l'envoi se fait par mail, pas besoin d'aller faire des photocopies et gaspiller du papier!
L'après-midi, je commence à taper le texte écrit mercredi. Au fur et à mesure, je le retravaille.

Samedi 04/02 : neige bienvenue qui me permet de ne pas aller travailler ce matin. Je peux continuer à écrire, bien au chaud sous ma couette!
Après diner, je regarde un DVD, "mes chères études", sur le thème de la prostitution d'une étudiante. Film que j'ai trouvé dérangeant, inspiré par le récit de Melle Laura D. J'ai appris que cette semaine est sorti un autre film sur ce sujet, "Elles", avec Juliette Binoche.

Dimanche 05/02 : Où je retrouve Annie Saumont! " François Busnel lui demande comment elle fait pour se mettre dans la peau de ses personnages, des ados, des fillettes, des meurtriers. Réponse d'Annie Saumont : "à partir du moment où on a un personnage, on le suit".
Bon après-midi d'écriture, j'avance, j'avance! Soudain, je réalise que mon histoire n'est pas suffisament imbriquée dans le monde des courses, je frôle le hors sujet. Une heure plus tard, j'ai trouvé une solution, un poids de moins sur l'estomac!
Nounours chéri est parti au cinéma, je dîne en tête à tête avec ma fille devant les info. Je suis émue d'apprendre que la vague de froid à fait plus de 200 morts en Europe. Pour moi, le froid, c'est dehors, au-delà de la vitre. Pour d'autres c'est dans leur chair.

Publicité
Publicité
29 janvier 2012

Semaine du 23.01 au 29.01

Une nouvelle catégorie, histoire de ne pas perdre le fil de ce blog...

Lundi 23/01 : comme souvent le lundi, un petit tour à la librairie du Parvis avec Nounours chéri. Je tombe par hasard sur le journal d'écriture d'Annie Ernaut. Je m'assois, je feuillette. Par-ci par-là je reconnais qu'elle évoque la préparation de son livre "Les années", que j'ai lu et aimé. J'ai même admiré le talent de cette femme qui mêle sans orgueil son histoire personnelle à l'Histoire tout court, et on ne peut que s'y retrouver. Lisant ce livre je lisais ma propre histoire, celle de ma famille.

Mercredi 25/01 : une réunion associative, nous sommes 8 ou 10 autour de la table. Le mileu de la réunion est marqué par un conflit. C'est stupide mais ça fait mal, comme tous les conflits. Je m'en veux de pas avoir été capable de lâcher prise. Tout ce que j'ai gagné, c'est 48h de maux d'estomac épouvantables.

Jeudi 26/01 : 12H de boulot non-stop, stress et fatigue s'accumulent. Pourtant vers 18h30 une éclaircie : je bascule la fréquence du poste sur radio classique et je suis ravie d'entendre la voix d'Annie Saumont reçue par Olivier Belamy. Entre deux clients à servir, je reviens écouter mon "idole". Voix hésitante (elle a plus de 80 ans) mais toujours la passion de l'écriture. Je retiens ceci : "...il ne faut pas trop en dire, garder une certaine ambiguité, il faut laisser son rôle au lecteur..."

Vendredi 27/01 : cet après-midi je ne travaille pas. Je m'installe confortablement sur le lit de ma chambre-bureau, réchauffée par une bouillotte, l'ordi sur les genoux, mon carnet de notes à portée de main. Je sais que j'ai du temps devant moi pour travailler, c'est bien.

Dimanche 29/01 : Je croyais avoir bien avancé vendredi sur ma nouvelle en cours et puis non, ça bloque à nouveau. J'écris, je rature, je vais manger, je reviens, c'est toujours pareil. Je ferme tout et je vais faire des crêpes.

28 janvier 2012

Les nouvelles sont bonnes!

Voilà 3 ou 4 ans seulement que je lis des nouvelles. Avant, j'étais plutôt roman, roman policier plus précisément.

La nouvelle, j'ai découvert ça en atelier d'écriture. Alors je me suis intéressée de plus près à ce genre littéraire et j'ai fait la connaissance d'auteurs qui m'ont beaucoup appris.

Ainsi donc, on pouvait faire des phrase sans ponctuation, on pouvait raconter le quotidien très banal de gens très ordinaires

Ainsi donc, les héros des histoires n'avaient pas besoin de faire rêver le lecteur par leurs titres de naissance ou leurs exploits, il n'y avait même pas besoin de héros, on pouvait parler de la vie, la vraie, celle qui existe pour de bon là, dehors...

Merci à Annie Saumont, Raymond Carver, JD Sallinger, JMG Le Clézio, Laurie Colwin... Et bien d'autres qui me donnent envie de suivre modestement leurs pas!

21 janvier 2012

continuer à écrire

Les commentaires reçus sur le billet précédent, ainsi qu'une discussion que j'ai eu hier avec une autre amie de plume (j'ai vraiment beaucoup de chance de vous avoir tous autour de moi, amis réels et virtuels!) me conduisent à penser que je dois accepter un nouveau mode de fonctionnement dans mon écriture.

Je ne parviens plus à produire des textes courts, légers ou pas, propres à être publiés sur ce blog, par exemple. Je ressens également de la difficulté à écrire pour des concours sur un thème imposé qui ne m'emballe pas vraiment.

Ce qui me convient depuis quelques temps, c'est de travailler sur un terme plus long, sur un texte qui requiert un travail de recherches et de documentation que je trouve passionnant.

J'ai accepté de travailler par exemple au prochain recueil collectif édité par les Noires de Pau (j'en parlerai plus tard en détail)
Le thème général est imposé (sport automobile à Pau) et chaque auteur s'est vu attribuer une photo pour stimuler son imagination. A chacun ensuite d'écrire son histoire en choisissant le thème qui lui convient. Pour ma part (inspirée par la fameuse photo!) j'ai choisi le thème de la prostitution des étudiante (et étudiants!) Donc me voilà plongée dans la collecte de témoignages et d'articles de presse sur ce sujet difficile. Je me documente également sur la course automobile, l'ambiance sur un circuit actuel, les modèles de voitures... Tout cela est passionnant! Et là, je vous assure que je retrouve le goût d'écrire!

gpp_recadr_

Voilà un p'tit bout de ma photo!

Et si vous avez des témoignages à partager sur le thème de la prostitution des étudiants, n'hésitez pas à m'écrire.

14 janvier 2012

Le petit moment

 

Cette expression ne vient pas de moi. Ces trois mots m'ont été offerts par une amie de plume qui a senti dans l'un de mes mails, entre les lignes, mon désarroi momentané concernant l'écriture, mon écriture.

Oui, je me sens un peu perdue depuis quelques temps (d'ailleurs la tenue de ce blog en est le reflet. Les billets se font rares!) J'ai le terrible sentiment que les mots me fuient. Je commence quelque chose que je ne parviens pas à finir. Un début de texte qui, hier, me paraissait prometteur, aujourd'hui je ne m'y retrouve plus. J'ai beau triturer mes pages, réécrire, couper, ajouter, rien n'y fait. J'ai perdu le fil de mes propres mots. Comme si je n'avais plus rien à dire. Alors je fuis mon bureau, je traîne sur le Net dès le matin, je me trouve d'autres occupations...

Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir la tête vide. J'ai l'esprit occupé, préoccupé par les difficultés que rencontrent les personnes qui me sont proches (maladie, soucis financiers, études, querelle de famille, épuisement professionnel...) Je me sens concernée par tous ces évènements qui fragilisent les gens que j'aime. J'essaie de leur apporter le maximum de soutien. Mais ce n'est pas toujours facile de trouver les mots ou les actes justes.

Comment retrouver de la disponibilté pour mon temps d'écriture? Comment retrouver un juste équilibre entre préoccupations personnelles et liberté de création? Que dois-je faire pour que survienne le petit moment, cet instant fragile qui me permettra de retrouver ma voix intime?

Publicité
Publicité
7 janvier 2012

Concours de nouvelles Noires de Pau


Allez hop! un p'tit concours pour s'amuser en ce début d'année!

A gagner : la publication de votre nouvelle dans le recueil collectif, un panier garni de gourmandises locales et le bonheur de découvrir le charme de notre belle ville de Pau.

Invitez donc Prosper sous votre plume!

recto flyers 2012

 Retrouvez ICI le réglement

Publicité
Publicité
L'atelier de Fabeli
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité