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L'atelier de Fabeli
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25 janvier 2011

Dans le sable

C'était un texte éphémère, il est reparti!

Je laisse les commentaires...



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21 janvier 2011

Pour être honnête...

... en ce moment j'écris, mais pas forcément quelque chose à publier ici.
D'abord, je m'occupe de tenir le blog des Noires de Pau. Mine de rien, ça prend un peu de mon temps!

Et je travaille sur un projet de recueil collectif, toujours avec les mêmes Noires de Pau.

 Un joli projet qui demande un peu de boulot! Des recherches sur...Mais chut! Pour le moment on n'en parle pas encore...

Bon, pour ne pas vous laisser sans rien à vous mettre sous les yeux, je vous invite à faire un tour par, c'est un texte que j'ai bien aimé (j'aime bien ce que fait Emma en général!)

13 janvier 2011

Impérativement, écrire!

Ecris. Lève-toi le matin en sachant que tu vas t’asseoir à ton bureau, saisir le stylo et aligner les mots qui veulent bien venir.
Ecris chaque jour. Trois mots ou mille, peu importe. C’est une gymnastique. Fais-en un exercice, une habitude, un rituel.
Ecrire n’est jamais facile. Exige de toi-même une discipline sévère. Sois le maître qui tance l’élève et l’élève qui obéit sans broncher.
Dis-toi que c’est pour ton bien. Pour le bien de ton corps et de ton esprit. Parce qu’il est indispensable que tu écrives.
Dis-toi que les mots s’apprivoisent au quotidien. Quelques jours de négligence et hop ! les voilà qui filent loin de ta page.
Ecris tout, même le rien, l’insignifiant, le peu lisible.
Ecris avec ta tête, avec ton cœur.
Ecris avec ton ventre qui rumine le quotidien.
Ecris avec tes pieds qui arpentent le monde, même si le monde se résume à une superficie minuscule, la tienne.
Ecris l’ordinaire, ne laisse rien passer. Une odeur, un son, la lumière du ciel à quatre heures de l’après-midi.
Ecris la haie du voisin par la fenêtre ou l’immensité d’une plage un jour d’hiver.
Ecris les mots des autres, pour voir, pour sentir. Pour comprendre.
Ecris le faux pour démêler le vrai.
Ecris le vrai puis maquille-le de fiction.
Laisse-toi surprendre par les mots. Laisse-les venir, tous, même les plus incongrus, les plus grossiers. Ecoute ce qu’ils ont à te dire, à toi, à toi seulement.
Entends ta propre voix qui se mêle aux mots venus du dehors.
Cette page écrite, c’est toi, toi tout seul. Une page unique, inestimable.
Allez ! Ne t’arrête pas là ! Poursuis ta route. Ecris !

© Fabeli 13.01.11

6 janvier 2011

Ritournelle de la faim

R_de_la_faim

JMG Le Clézio
Prix Nobel de littérature 2008

De Le Clézio, je gardais en mémoire « La ronde et autres nouvelles », qui m’avait impressionnée. Je voulais à présent lire de cet auteur un roman. J’ai été servie ! Un vrai roman qui raconte une histoire, avec des personnages qui se détachent des pages pour prendre vie, avec de la lumière, de la pluie, du soleil. Avec des sentiments, aussi. Des cœurs qui battent, des voix qui chuchotent ou s’emportent. Un vrai roman.

L’histoire d’Ethel, une jeune fille qui passe de l’enfance à l’adolescence au moment où la France passe de la paix à la guerre. Mais il n’est pas question ici de guerre "guerroyante", de combattants "combatifs". L’héroïne, c’est Ethel et non pas l’Histoire. Ethel qui découvre que le paradis de l’enfance reste inaccessible et que le monde des adultes a bien des visages. Celui de ses parents, englués dans leurs rancoeurs conjugales, de sa famille, ces Mauriciens venus s’établir en France avec une fortune parfois trop « voyante », celui des escrocs reçus dans les salons des « pigeons » crédules, celui des soldats Allemands aperçus dans leurs machines de guerre. Celui de Xénia, surtout, l’amie de cœur. Xénia qui appartient à l’enfance et qui devra y rester.
On finit par comprendre en refermant ce roman que la mère de l’auteur transparaît derrière les traits de la courageuse Ethel. Il s’agit de rendre hommage à l’histoire maternelle, à cette « jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans »

J’ai beaucoup aimé ce roman même si j’ai eu du mal avec les 20 premières pages, ne saisissant pas le fil conducteur. Je croyais même avoir affaire à un recueil de nouvelles! Et puis le charme d’Ethel a opéré. Je me suis laissée emporter par l'énergie de cette jeune fille d’apparence fragile mais pourtant si déterminée.

J’ai aimé le style de l’auteur, à la fois très écrit et très libre. Pour une fois j’ai vu la guerre pour ce qu’elle a dû être pour bon nombre de Français. Quelque chose qui venait alourdir un quotidien déjà miné par des problèmes personnels. La grande Histoire tenue à distance par les petites histoires de tous les jours.
Un beau roman d'apprentissage, qui me donne envie de continuer à explorer l'univers de cet auteur.


Récemment, j'ai lu également ZIG ZAG, un recueil de nouvelles
écrit à quatre mains par de joyeux "polardeux".

Si voulait savoir ce que j'en pense, c'est par ici!!!





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